Céline Destin Beauregard || Jeune homme à la vision noire {End}

**─ Préfet ─** ─ Sixième Année ─

Thalamus
Abditus

Modèle Standard

La Rochefoucault a écrit:: Les vertus se perdent dans l'intérêt, comme les fleuves dans la mer.

Beauregard
Céline Destin

Feat. Eugen Bauder

D E R R I E R E . L . E C R A N

■ prénom/pseudo ;

Cristallin

■ âge ;

16 ans

■ présence ;

En moyenne, 5/7, question de Terminale S ...

■ comment trouvez-vous le forum ? ;

C'est prétentieux, mais je ne m'inscris pas sur ce qui ne m'intéresse pas … à vous d'en tirer les conclusions qui conviennent ...

■ codes ;

Thalamus Abditus - La magie, à jamais

■ autre ;

R.A.S.

Dernière édition par Céline D. Beauregard le Dim 20 Sep - 0:10, édité 1 fois

**─ Élève ─** ─ Sixième Année ─

**─ Préfet ─** ─ Sixième Année ─

S T O R Y

■ histoire ;

La Magie, ça n'existe pas.

« Ce n'est pas de la magie … »
« Alors qu'est-ce ? Une plaisanterie ? »
« Je dirais plutôt qu'il s'agit d'un don. Un phénomène inexplicable qui, par définition, ne se comprends pas. Mais après, je ne vous oblige pas à y croire. Je ne fais que de vous dire ce que je vois. »
« Comment voulez-vous que je remette en doute vos paroles. Vous avez élucidé avec brio trois des plus grandes affaires de crimes, secrètement conservées dans nos archives, rien qu'en vous basant sur les preuves, les photos et quelques lieux … Écoutez, monsieur Beauregard, il me semble que votre nom de famille ne vous a pas été donné par hasard. Le troisième œil, la double vue, l'état de voyant … tout ce que vous voulez, qu'importe le nom que vous lui donnez, vous l'avez c'est certain. On va donc dire que je vous engage comme … hum … mettons … Agent Très Spécial de la Police Criminelle. Nous sommes d'accord ? »

Douleur, spasmes et nausées. Mon père avait vingt-et-un ans ce jour là. C'était, d'après ce que j'avais pu voir, une belle journée ensoleillée. Un été particulièrement brillant, du moins à Paris, car le ciel parisien était d'un bleu à le confondre avec le firmament des îles Caraïbes. De temps en temps, tout de même, un petit mouton, comme un rescapé de l'habituel troupeau qui gambadaient normalement au dessus de toutes les têtes pressées de la capitale française, se glissait derrière les hautes tours. Un pigeon solitaire jouissait de sa liberté, pour compléter le tableau. Une image saccadée, douloureuse, de quelques secondes.

J'inspirais et expirais à grandes bouffées. Les mains crispées sur un petit livre à reliure de cuir noir, les yeux rivés sur des photos numériques d'une qualité ridicule comparé à celle d'aujourd'hui, j'observais l'homme immortalisé. Un jeune grand et musclé, imposant mais souriant, le regard profond, mystérieux et expressif, en pose devant la fameuse Tour Eiffel. Je passais un de mes doigts longs et fin, des doigts de pianiste-guitariste, sur son visage heureux. Heureux. Quel mot abject. Quel illusion injuste que le bonheur …

Je refermais l'ouvrage avec violence, des volutes de poussières s'extirpant des pages de plastique qui en étaient imbibées. Pourquoi avais-je ouvert la boite de Pandore ? Pourquoi le mal fusait de toute part, dans des trainées de noir, et étouffait l'espoir au fond des souvenirs enfouis ? Pourquoi mon cœur palpitant ne cédait pas devant mes violentes injonctions, mes ordres complètement ignorés de faire le silence. De ne plus ressentir. Jamais …

Ma vision se brouillait, presque encouragée par les « non » mentalement vociférés, qui ne constituaient dès lors qu'une musique macabre, comme un morceau de piano accompagnant les scène de grand malheur, dans les films Hollywoodiens. Un frisson brûlant me secoua l'âme toute entière tandis que je tombais à genoux. Je résistais une seconde, avant de m'écrouler sur le sol, ma tête heurtant le rude carrelage de pierre.

Mon père se tenait fier, au centre de l'assemblé, le sourire de l'homme le plus heureux au monde gravé sur son visage angélique. Sa main, aussi longue et musicienne que la mienne, occupait le milieu de ma vision. Un éclat doré attirait mon attention, comme un phare dans une nuit sans lune. Un anneau se dessinait autour de l'annulaire de cette main, délicatement entremêlée à celle d'une jeune femme dont le teint était d'une blancheur sans pareille.

Elle … elle était d'une beauté éblouissante. Le soleil lui-même n'avait plus qu'à aller se cacher derrière ses couchers et ses éclipses. Elle égalait la pureté du cristal, la douceur d'un rayon lunaire, la brillance de milles étoiles, la splendeur d'une aurore boréale, et la clarté de cette flamme qui illumine l'endroit le plus emplit de ténèbres qui soit. Son divin nom était, depuis ce jour, Angélique Destinée Beauregard. Elle aussi, rayonnait de bonheur, pour son mariage, avec Aurélien Désiré, de même nom désormais.

Je revenais à moi, et déversais une gerbe putride sur le sol glacé. Les résidus de mon dernier repas, qui datait de l'avant-veille. J'avais mal, la tête en feu, l'estomac broyé, le sang bouillonnant. Mais ma bouche restait hermétiquement close, quand je ne vomissais pas. Aucun son n'émanait de ma personne. Seul un télépathe aurait été à plaindre, fut-il qu'il en eut un. En face de moi, le livret était rouvert, sur la photo du mariage.

Un rassemblement de gens heureux. De gens savourant les délices d'une sadique illusion qui aimait s'achever au moment le moins attendu, comme une machine attendant d'être en plein vol avant de tomber en panne, ou d'exploser inéluctablement. Il s'agit de grimper la pente d'une montage aux airs accueillants, mais qui héberge, de l'autre côté, sur l'autre versant, un allée simple pour l'enfer. Insatisfait et non-remboursé.

Je me relevais, tremblant, nauséeux, hésitant. Mes muscles pourtant forts dans d'autres circonstances, m'abandonnaient à la moindre difficultés. Mon corps entièrement imberbe, merci la génétique, était incapable de manifester la peur ou le froid qui me submergeait, par ce classique lever de tous les poils, comme une holà répugnante … Ma peau d'un blanc comme on en voyait rarement était toutefois recouverte d'une substance salée et poisseuse, une sueur glacée. Fébrile, j'arrachais mon tee-shirt trempé qui me collait tellement que j'avais presque l'impression d'être enfermé dans une camisole de force. J'étais, en plus, dans une pénombre oppressante. Je ne devais pas faire le moindre bruit.

* Des terreurs nocturnes … ce ne sont que des terreurs nocturnes … Papa disait toujours « la magie, ça n'existe pas ... » … mais alors … qu'est-ce que je fou à Poudlard ? *

… il n'y a que le Pouvoir ...

J'ai glissé, mon pied nu dérapant dans une flaque nauséabonde. Encore, je suis tombé, écrasant dans ma chute, un fameux livret noir. Je tâtonnais le sol, harassé de fatigue. Il y a des années que je n'ai pas dormis plus d'une heure. Il y a des années que ce que je pense être des cauchemars ne cessent de me hanter. Je ne compte plus le temps depuis que plus aucune voix ne vient doucement remuer à mon oreille quelques mots doux et réconfortant, pour envelopper mes nuits dans une tendresse rassurante et protectrice … Loin, est l'époque ou Aurélien Désiré et Angélique Destinée existaient encore …

Je reste allongé, l'esprit terrassé par la fatigue. Mais je sais que je n'arriverais pas à dormir. C'est perdu d'avance. Les fantômes de mon passé ont des choses à mes dires, d'autres tourments à me murmurer, de peur que ma mémoire pourtant loin d'être défaillante, ne les perde. Je renonce à exprimer mon intelligence. Les émotions sont bien plus forte que la raison. Du moins, elles savourent leur victoire d'une des nombreuses batailles qui ont lieu dans la guerre que je leur mène. Mais ni la glace, ni le feu, ni l'indifférence et ni la haine ne parvienne à en venir à bout. Elles sont comme une ombre. Impossible à semer, toujours là, derrière la lumière.

J'ai essayé les sorts. Discipline où je serais doué semble-t-il. Sans intérêt. J'ai tenté les potions. Pas plus de résultat. J'ai cherché, cherché, cherché des heures dans des ouvrages plus poussiéreux encore que ce foutus livret de cuir, pour rien. Des lambeaux d'étincelles pendant tristement d'un morceau de bois. Le seul fruit des efforts accumulés. Le Jardin cultivé au summum de ce qu'il peut rendre. De la merde. Comme d'habitude. Merde, tout n'est que merde.

Et douleur. La même que celle qui m'écartèle de l'intérieur à cet instant. La même que celle qui m'arrache de part et d'autre, comme si quatre crochets greffé à mon cœur tiraient chacun dans une direction différente. Comme si le soleil devenait un liquide qu'on me forçait à boire, gorgée par gorgée, jusqu'à la dernière goutte de supplice infâme. J'ai mal. Je veux gémir comme un chien. Mais je ne veux pas. Ou plutôt, je ne le peux pas.

« Aurélien … le moment n'est peut-être pas le bon, mais je ne peux pas continuer à te mentir ... »
« Me mentir ? Que se passe-t-il Angélique ? »
« Céline dort ? »
« Oui, à point fermé. »
« Tu m'as avoué hier, ton plus grand secret … ton état de médium ... »
« En effet … »
« Cette … annonce m'a affectée plus que tu ne le crois, Aurélien ... »
« Tu veux me quitter … hein ? Tu me prends pour un fou maintenant non ? »
« Non ! Non Aurélien … C'est juste que … je suis une sorcière »
« Quoi ? »
« J'ai … j'ai fais quelques recherches sur ta famille dont tu ne m'as jamais parlé. Et j'ai découvert que toi aussi, tu descends d'une longue lignée de sorciers mais qui ont refusé de continuer à pratiquer la magie suites aux conséquences qu'avaient sur leur dons de voyances. Ils se croyaient maudits et ... »
« Silence ! Arrête … Tu … tu … ce n'est … »
« Attention Aurélien ! Freine ! Freine !!! »

Choc … La voiture fit un tonneau. Deux. Trois. Dix. Une gerbe de flammes embrasa le véhicule, comme si elle attendait ce moment depuis la nuit des temps. Comme si le diable en personne était venu chercher les âmes qu'il ne pourrait jamais conserver dans son antre infernale. Juste pour le plaisir de les voir au moins une fois. On dit que la vie d'un mariage dépend d'un secret à découvrir. Mais quand le mariage est pour la vie, qu'en est-il du jour où le secret est découvert ?

Au bord de l'autoroute, un petit garçon dormait, à point fermé. Ce petit garçon, qui n'avait que sept ans, c'était juste moi. Pourquoi j'étais là, je n'en savais rien. Autre chose que je ne savais pas encore : je venais d'assister au décès de mes parents, sans même m'en rendre compte. Et aujourd'hui, je m'en apercevait enfin … C'était peut être pour ça qu'un Epouvantard se changeait en feu devant moi ... C'était peut-être pour ça, qu'un terrible bruit, comme une explosion, se glissait dans mon esprit à l'approche d'un Détraqueur, auquel je n'opposais qu'un frêle chat ...

Une page du livret de cuir se déchira sous ma main rigide. Ma respiration haletante m'obligea à ouvrir la bouche pour inspirer davantage. A part les rares fois où je mangeais, ma bouche ne me servait qu'à respirer. Aussi loin que remontait mes souvenirs douloureux, je n'avais encore jamais prononcé un mot de mon existence, autrement qu'en une sorte de chuchotement rugueux. Des difficultés ? Je ne pouvais pas crier. Parler n'était pas en mon pouvoir …

… et ceux qui sont trop faibles pour le contrôler …

La salle de bain, je m'y étais trainé lamentablement, laborieusement comme un lépreux en fin de vie. Il n'y avait pas de Christ pour me guérir. Il n'y avait pas de miracle pour m'aider. Toutes ces visions qui m'envahissait sans cesse. Ces preuves de la folie dont j'étais bel et bien atteint. Quoi qu'on en dise. L'orphelinat anglais qui m'avait recueilli, m'en avait fait voir de ces psychiatres timbrés prônant un traumatisme de l'enfance. Ils avaient raisons. J'étais un fou à interner. Et tout ça, Poudlard … ce n'était peut-être qu'un délire, après tout ?

Je n'avais pas d'amis. Du moins, il m'étais impossible d'en avoir. J'étais de deux qui n'inspirait pas vraiment le dialogue. Un coup d'œil à mes yeux rivés sur le miroir me le fit comprendre. Et puis, comment parler à quelqu'un qui ne dit rien ? Comment communiquer avec quelqu'un dont le langage est aussi simple qu'une démonstration de mathématique de niveau supérieur ? Comment mettre de côté cette aura de crainte que j'inspire sans le vouloir ?

J'ai le regard dur et profond. Les yeux de celui qui a souffert et qui souffre encore, tous les soirs, tous les jours, chaque seconde. Les yeux de celui qui a déjà pensé à l'autre côté, au gouffre infini, à l'oubli éternel. Et pourtant, je pourrais être le premier à remotivé un déprimé. Je pourrais être un appuie fidèle à quiconque cherche de l'aide. Cependant, nul ne peut l'affirmer. Pour beaucoup, je suis un mec insaisissable, mystérieux, solitaire.

Pour nombre d'étudiant, je suis un garçon aux répliques tranchantes, sans mon silence. Un regard peut vouloir dire beaucoup de chose en ce qui me concerne. Tandis que certains se perdent dans un flots d'insultes, je suis capable d'atteindre l'âme d'un ennemi d'un simple coup d'œil. Aussi efficacement qu'avec une flèche aiguisée. Souvent en réponse à une moquerie sur mon prénom. Et j'y ai souvent recours, pour qu'on me laisse tranquille. Pour ne pas contaminer les autres de ma douleur. Pour ne pas passer ouvertement pour un malade.

Mon seul tort, c'est d'être voyant selon les uns, fou selon moi. Et il n'y a qu'aujourd'hui, en face de ce miroir craquelé, que je me dit que chaque soir que je vis, ce ne sont pas des terreurs nocturnes, mais bien d'effroyables visions qui me font mal, que je n'ai jamais demandé, et que je ne contrôle pas …

**─ Elève ─** ─ Sixième Année ─

Liiiiiiine xD Welcommmme Exclamation

Mumuses toi bien chez les fous (L)

**─ Préfet ─** ─ Sixième Année ─

Ansem X. Engelshome a écrit:

Merci Ansem !

Oregan A. Leroy a écrit:: Liiiiiiine xD Welcommmme Exclamation Exclamation Exclamation
Mumuses toi bien chez les fous (L)

**─ Maître du Jeu ─** ─ Non Player Character ─

Bonjour et bienvenue parmi nous, Céline !

Avant de te valider, merci de bien vouloir m'indiquer quels sont ton épouvantard et ton patronus. Sauf erreur de ma part, il ne me semble pas l'avoir vu marqué ^^'

Au passage, ta fiche est superbe (;

**─ Préfet ─** ─ Sixième Année ─

merci !

J'ai rajouté ce qui manquait, et pour vous simplifier la tâche, j'ai souligner les deux petites phrases dans mon histoire ... Embarassed

j'avais bien oublié ces petits détails.

**─ Maître du Jeu ─** ─ Non Player Character ─

Bienvenue à Poudlard, Céline !

Oui, je sens en toi une grande sagesse... une intelligence et une perspicacité sans égal... Ta pureté et ton érudition te mèneront tout droit à Serdaigle !

Maintenant que tu es validé, tu peux aller ouvrir une fiche de liens, des demandes de RP's ou bien encore aller t'assoir sur un bon gros fauteuil de ta salle commune, en compagnie de tes camarades. Tu peux bien sûr maintenant discuter avec tes amis librement et déambuler dans les couloirs de Poudlard à ta guise sauf durant la nuit, naturellement... Sache que les préfets et les professeurs y veillent au grain et que tu risquerais perdre des points ou prendre une retenue, si l'on te trouve... Une dernière chose ; cette année à Poudlard nous avons à faire à des évènements... troublants. Alors fais attention lorsque tu es seul, qui sait ce qu'il pourrait t'arriver... Amuses-toi bien sur Thalamus Abditus !

Avis ! Nous recrutons des élèves pour faire parti des équipes de Quidditch !. Venez vite, le Quidditch est un sport génial, et il est rare de voir autant de places libres ! Si tu es tenté mais que tu ne sait pas comme on joue, je te conseille de te rendre sur le terrain, quelqu'un pourra surement te renseigner !

Bien, puisque je vois que tu as l'âge, tu as le droit de te promener à Pré-au-Lard lors des sorties organisées par l'établissement, si tu certifie à un Administrateur, en signant cette attestation, et en lui ramenant par MP, que tu as le droit d'aller visiter ce pittoresque village. N'oublie pas que ces visites sont un privilège, et que si ton comportement nuit à la réputation de l'école, ce privilège ne te seras plus accordé.

Code:: [i]Je soussigné VOTRE PSEUDO, autorise VOTRE PSEUDO à se rendre dans le village de Pré-au-Lard lors de sorties organisées par l'école de sorcellerie Poudlard, seul ou accompagné.

SIGNATURE[/i]

Je vois que tu es assez grand pour être préfet, félicitations ! Dépêche-toi tant qu'il reste des places, tu pourras avoir un œil supérieur sur les étudiants de Poudlard... Utilise ce pouvoir à bon escient, bien sûr !

**─ Préfet ─** ─ Sixième Année ─

Merci beaucoup ! Je vais faire tout cela de ce pas Wink

!