Pitié je suis trop jeune pour mourir... ft. Ansem >.>

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Elizabeth Z. Lower
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Sujet: Pitié je suis trop jeune pour mourir... ft. Ansem >.> Mer 23 Sep - 18:57

Que dire de cette journée? Elle n'était pas comme les autres, tout comme ce début d'année. Après avoir croisé mon frère à la confiserie pour acheter mes chocogrenouilles d'amour, j'avais décidé qu'un petit rafraichissement serait le bienvenu! Ainsi, je commençais à prendre un petit chemin en direction des Trois Balais. J'adorais ce petit bar, tout les élèves se réunissaient et au moins de cancanaient pas. Ma robe de sorcière me gênait pour marcher, et plusieurs fois je me prenais les pieds dedans manquant de tomber à chaque pas. Déjà, ma maladresse n'arrangeait rien, alors j'essayais toujours de trouver un quelconque équilibre. Je marchais, mes pensées divaguaient. Je ne pouvais pas passer un seul moment sans que mes brèves rêveries s'entrechoquent dans ma tête. C'était comme si mon cerveau ne connaissait pas le bouton pause comme on voyait sur les inventions des moldues, qui s'appelait lecteur dvd à mon dernier souvenir? Pourquoi ils cherchaient à toujours faire compliquer ceux la? A ce que l'on m'avait dit, ils inventaient plein de choses qui en remplaçaient d'autres. C'est comme si nous par exemple, on aurait eu une plume télécommander. C'était quoi déjà télécommander? Ah oui, un truc qui marchait tout seul... Que c'était ennuyeux! Où aurait été le plaisir de tout faire soi-même sinon? Que des feignants ces gens! Bref, sur cette petite réflexion en différenciant les deux mondes, magique et non-magique, je continuais à marcher dans quelques ruelles. On ne le savait pas comme cela, mais Pré-au-Lard était quand même assez vaste. J'arrivais enfin au pub que je convoitais tant! Entrant dans la pièce je ressentis une bouffée de chaleur immédiate. Malgré qu'il faisait déjà bon dehors par les températures de saisons, je retrouvais de suite l'ambiance chaleureuse – c'était le cas de le dire – des Trois Balais. Beaucoup d'élèves de Poudlard étaient déjà présent autour d'une Bièraubeurre entrain de discuter de chose et d'autres, on entendait un brouhaha qui était tout autant supportable. J'arrivais au comptoir où je commandais à mon tour cette boisson qui me donnait tant envie. Attendant d'être servie, j'étais de nouveau plongé dans mes pensées. Evidemment, tout ces gens de Poudlard autour de moi, était au courant de ce qui c'était produit au buffet. Je me demandais toujours ce qui avait pris à mon frère de vouloir se battre en duel contre Josh. En tant normal, un membre de notre famille aurait sorti que ce n'était pas la peine de se battre pour des broutilles pareil, et là, Elwin avait mis les deux pieds dans le plat. Je lui en voulais, mais surtout ce qui m'effrayait de plus en plus c'était la tête qu'il avait... Cette face sombre, j'en frissonnais. Je revins à la réalité en prenant ma Bièreaubeurre, la tenant par l'anse de la choppe avant de me retourner. Avant même que j'ai fait deux pas, j'entrais en collision avec quelqu'un. La cause? Je m'étais pris une nouvelle fois les pieds dans ma cape de sorcière noire, et j'avais manqué de me casser la figure, manque de chance c'était celui en face de moi qui c'était tout pris. Le liquide de ma boisson n'était pas restée sagement dans la choppe, et était entrain de couler sur les vêtements de cet inconnu... Le verre se brisa sur le sol par la suite quand j'eus relevé les yeux vers son visage et mon estomac se noua et mon cœur cessa de battre... Enfin, pour ce dernier c'était bien entendu une métaphore! Quoique, je sentais qu'il arrêterait de battre si je ne partais pas d'ici les quelques secondes. Rien à faire, mes jambes refusaient de bouger, j'étais paralysée, j'avais beau ouvrir la bouche aucun son ne sortait. Qui c'était? Ansem... Le pire élève de Poudlard! Rien qu'un de ces regards vous perçait dans votre petite personne... Et on n'était tout simplement plus pareil, et encore cela était s'il ne faisait rien. C'était mon pire cauchemar! J'essayais toujours de le fuir comme je pouvais, et vous saviez quoi? En plus, c'était un ami de mon frère! La galère! C'était sans doute à cause de lui qu'Elwin était devenu aussi glaciale... - Pitié ne me tue pas... Je n'ai vraiment pas fait exprès... Ne me frappe pas! J'avais reculé d'un pas, et quelques élèves de Poudlard nous regardait, car c'était sur, Ansem avait une réputation... Et rare était ceux qui le cherchait qui s'en sortait entier. Mon nœud à l'estomac se contracta encore plus, et je sentis les sanglots monter dans ma gorge. Non, il ne fallait pas que je pleure devant lui... En tout cas, il fallait que je trouve un moyen de partir avant de me faire chopper. A peine j'avais essayé de le contourner qu'il fit un pas pour se mettre devant moi. C'était sur, je m'étais mise dans une belle galère.

Ansem X. Engelshome
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Sujet: Re: Pitié je suis trop jeune pour mourir... ft. Ansem >.> Mer 30 Sep - 20:32

Hum. J’étais beaucoup trop gentil à mon goût, depuis la rentrée. J’avais laissé filer ce stupide première année qui m’avait bousculé au détour d’un couloir et je ne m’étais attiré les foudres d’aucun professeur. Ça n’allait sans doute pas tarder, ce n’était qu’une question de temps, comme toujours. A la fin de l’année, j’aurais encore vingt ennemis de plus que la précédente. Ça faisait très longtemps que je ne pouvais plus les compter sur les doigts de la main. Et pourtant, je m’en fichais royalement. Ils essayaient tous de me faire souffrir, en vain, je ne le remarquais même pas. J’étais franchement désespérant. Mais ça m’amusait tellement aussi. Jamais rien ne m’atteignait, et pour la plupart d’entre eux, c’était tout le contraire qui se produisait, je les blessais facilement, à croire qu’ils n’avaient aucun caractère. Ils étaient tous plus pitoyables les uns que les autres, et je me demandais si un jour j’allais rencontrer quelqu’un qui valait réellement la peine d’être connu. Sérieusement, à part mes rares amis, c’était un vrai calvaire pour trouver des gens intéressants ici. Haha, mes amis, eux, je pouvais les compter sur les doigts de la main. Et je n’étais même pas spécialement attaché à eux, sauf à un en particulier, que tout le monde connaît déjà. Elwin. Deuxième étape, ce que je foutais à Pré-Au-Lard (plus ridicule, tu meurs) : j’avais sûrement besoin de changer d’air. Et malheureusement, je pouvais pas m’exiler sur une île pas encore découverte du Pacifique, j’étais donc condamné à ce truc. Bourré de petits Poudlardins et Poudlardines. Au moins, au moins, ça ressemblait à un manoir archi glauque avec des araignées dans tous les coins. Faudra qu’on m’explique un jour pourquoi les araignées dans le monde des sorciers sont cinq fois plus grosses que les habituelles d’Europe. J’évitais les rues principales, qui étaient salement fréquentées par des bambins bruyants férus de magie. Et puis il fallut que je tombe nez à nez avec cette peluche vivante, un petit chaton tout maigrichon avec de grands yeux verts fluos. J’eus soudain un instant pathétique, où je me reconnus en cette boule de poils. Je m’accroupis doucement et il vint vers moi prudemment. Je lui tendis mon index, il me mordit et deux gouttes de sang perlèrent des petites marques sur ma peau. Je craquais directement et le prenais dans mes bras. Il avait l’air d’avoir froid et d’être affamé et ça me fendait le cœur. Je me montrais toujours sensible envers les animaux, si c’est pas terrifiant. Je le glissai sous mon manteau pour qu’il soit bien au chaud le temps que je me rappelle où se situait ce pub débile. Ah oui, j’avais un super manteau en loden gris avec de jolis gros boutons noirs. Ma robe ? Quelle robe ? J’suis pas une fille. On n’allait pas m’emmerder en dehors des cours avec ce machin informe. Je préférais encore me promener en boxers. Je retrouvai facilement le chemin et soupirai en entendant le brouhaha à l’intérieur. Ça me donnait envie de pleurer. Mon petit chat s’agrippait à moi et je sentais même ses griffes qui frôlaient ma peau. J’allais devoir désinfecter tout ça, pourquoi j’étais si gentil ? Franchement, ça puait la bièraubeurre, je haïssais cette odeur par dessus tout. Je ne fus donc pas ravi, ravi, quand une imbécile me bouscula sans gêne, et toute sa boisson s’était répandue sur moi, ne manquant pas ma figure et mes cheveux chéris. Je recrachai la partie du liquide qui s’était introduite dans ma bouche, ensuite j’essuyai d’une main mon visage, tentant de respirer le plus calmement possible. Alors que dedans, je bouillonnais littéralement, je gardais mon sang-froid une seconde de plus, en posant mes yeux sur l’idiote qui était incapable de marcher droit. Et sérieusement, je ne fus pas surpris que ce soit elle. Elizabeth. Cette crétine était toujours là pour me pourrir la vie avec ses maladresses. Je laissai échapper un petit rire glacial, lui lançant mon regard le plus cruel au monde. J’étais pas du genre à supporter ça. Je m’emportais pour des détails bien plus insignifiants. Donc, non, je ne l’épargnerais pas. Fallait pas gâcher mon plaisir, là. Mademoiselle essaya de me faire faux bond, mais je n’eus qu’un pas à faire pour lui barrer la route. Mon chaton gigotait, sans doute pas heureux de s’être fait tremper de la sorte. Et il n’étais pas le seul. ▬ Te tuer ? Oh, quelle drôle d’idée. La torture, tu connais ? » Je lui administrais une pichenette sur le front, c’était pas du tout un geste affectif, plutôt un prémisse à la violence qui allait sortir. Il pouvait y avoir la planète entière réunie autour de nous, je ne me serais pas gêné pour la remettre à sa place. J’y tenais à ma réputation, je devais satisfaire mon public. Je libérais alors le chaton de mon manteau et le posait sur l’épaule de cette chère Eli, faisant bien capter à celle-ci que si elle se bougeait, elle était morte. J’allais chercher un verre de lait au comptoir tout prêt. Je revins vite vers ma victime, repris l’adorable matou et le plaçai sur une table. Il se jeta instantanément sur le lait, buvant comme un acharné. Je souris et me retournai vers cette peste à qui je devais régler son compte. ▬ Désolé, mais tu n’auras pas droit au même traitement. Avoue qu’il est mille fois plus mignon que toi. Tu préfères qu’on aille dehors ou qu’on reste ici ? Profites-en tant que je te demande ton avis. »

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