Thalamus Abditus
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 Be patient, your trouble will soon be gone {Jorden

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Atropos Silverness
─ Élève ─
─ Septième Année ─

Atropos Silverness

─ Année d'Etude : 7ème Année
─ Baguette : 29 cm de long, fine et souple, le manche et la poignée sont en roseau. Contient trois poils de demiguise.
─ Fiches de Liens : } Friend or foe ?
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MessageSujet: Be patient, your trouble will soon be gone {Jorden   Be patient, your trouble will soon be gone {Jorden EmptyLun 2 Nov - 16:11

•• Be patient, your trouble will soon be gone ••
Jorden A. Howard & Atropos Silverness


On lui avait toujours dit d'être patiente, de garder son sang froid dans n'importe quelle situation. Elle l'avait fait, parce qu'elle savait que se comporter comme une sauvageonne ne la ferait pas bien voir dans le monde sorcier. C'est pour ça qu'Atropos Silverness, fille unique, et unique descendante des époux Silverness (Vladislaw et Inga) observait d'un œil neutre la bande de crétins qui se tenaient debout devant elle à l'insulter joyeusement en cette douce après-midi du début du mois de novembre. On était samedi, et comme chaque samedi, Atropos lisait dehors, pour profiter de l'air pur, et des rares rayons de soleil qui traversaient les nuages. Le froid lui mordait la nuque qu'elle avait nue depuis qu'elle avait coupé ses cheveux sur une sorte de coup de tête provocateur. La tête posée contre le tronc d'un chêne, elle regardait donc indifféremment les mâles face à elle qui semblaient beaucoup s'amuser à redoubler de mots d'esprit. Étrange d'ailleurs qu'elle soit restée calme jusqu'à maintenant.

    « ELEVE 1 : - Tu sais Silverness, ta moue boudeuse me laisse croire que tu n'es pas satisfaite depuis quelques temps.
    ELEVE 2 : - C'est vrai, après tout, tu espérais peut-être qu'on continuerait de venir te soulager avec l'augmentation de tes prix ?
    ATROPOS : - Qu'est-ce que tu dis ?
    ELEVE 2 : - Vous voyez bien les gars, ses prix n'ont pas changé. Toujours deux gallions le coup rapide ?
    ELEVE 3 : - Et dix Mornilles pour que tu enlèves tes vêtements ?
    ELEVE 1 : - Non, moi je me demandais, chérie, si c'était ton père qui avait fixé tes prix, ou si tu t'étais débrouillée comme une grande…
    ATROPOS : - Et tes putains de conneries, c'est toi qui a réussi à les trouver tout seul ou il t'a fallu l'aide des autres emmerdeurs pour y arriver ?
    ELEVE 1 : - Mais on dirait que tu voudrais nous exciter à parler aussi mal, hein ? Tu veux qu'on t'apprenne à nous parler mieux ?
    ATROPOS : - Parce que tu crois que tu es en position pour m'apprendre quoi que ce soit ?
    ELEVE 3 : - Parlant de positions, il en est plusieurs qui sont apparemment tes favorites, tu te fais payer pour celles-là ?
    ELEVE 2 : - C'est peut-être son père qui les lui a apprises…
    ELEVE 1 : - Et qui les lui a faites pratiquer… C'est ça, non, Silverness ? Ton père t'a tout appris, hein ? »


Bon, là, bien sûr, combinez les insultes habituelles et plaisanteries de mauvais goût à l'histoire du père, et forcément le résultat devient dangereux. Atropos referma son livre doucement, ôta son cure-dent d'entre ses dents et le posa soigneusement sur la couverture du livre (un dossier sur la Chasse aux Strangulots) avant de relever le regard vers les trois mâles qui l'embêtaient, sans distinction de maison aucune. Son regard marron se durcissait au fil des secondes tandis qu'elle sentait bouillir en elle cette rage de leur rabattre le caquet. Garder son sang froid, bah voyons, d'autres idées minables lorsqu'on insulte la famille ?

    « ELEVE 1 : - Ouh, dis-moi, chérie, tu te tais parce que j'ai bon, c'est ça ?
    ELEVE 3 : - Il n'y a aucune raison d'avoir honte, bien entendu.
    ELEVE 2 : - En effet, après tout, la seule personne qui devrait avoir honte, c'est ton paternel.
    ELEVE 3 : - Justement ce que j'allais dire.
    ELEVE 1 : - L'inceste, c'est condamné, non ? C'est peut-être pour ça qu'il est à Azkaban, ton petit papa gâteux qui te touchait chaque s—
    ATROPOS : - Mais tu vas la fermer ta gueule de troll ?! »


Notez, elle venait de sortir sa baguette et de la pointer vers le premier élève qui avait parlé. Certes, elle était toujours assise contre le tronc de l'arbre, mais elle aurait pu faire peur si les emmerdeurs n'avaient pas eu ce qu'ils voulaient. Ils sortirent à leur tour leur baguette, aussi rapidement qu'elle ne l'avait fait, et d'un sourire goguenard commun, ils la menaçaient à leur tour.

    « ELEVE 1 : - Personnellement, je trouve qu'on devrait t'apprendre la politesse… Je me demande vraiment à quoi tu ressembles, nue… Est-ce que ça vaut la peine de payer ces dix foutues mornilles ? »


Hm. De l'aide ? Non parce que là, Atropos avait beau être douée, face à trois pervers qui n'avaient attendu que le moment où elle sortirait sa baguette pour pouvoir en faire de même et s'amuser à ses dépends, elle était mal barrée.
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Jorden A. Howard
─ Élève ─
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─ Année d'Etude : 7ème Année
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MessageSujet: Re: Be patient, your trouble will soon be gone {Jorden   Be patient, your trouble will soon be gone {Jorden EmptyMar 3 Nov - 14:31



    Un air de musique. En y repensant bien, c’était ainsi qu’avait commencé cette belle après midi de Novembre. Par cet air entêtant de piano. Cette mélopée stridente s’échappait d’une salle de classe, quelques mètres derrière lui. Voilà maintenant quelques minutes que Jorden Howard se tenait là, immobile, adossé contre le mur sale du couloir Est. Une cicatrice sillonnait la peau dorée de son front puis se dissimulait derrière son importante masse de cheveux bruns. Il regardait le sol, là ou quelques semaines plutôt, son sang tâchait les tapis. Il essayait tant bien que mal de se rappeler ce qui avait faillit le tuer, mais tout dans son esprit restait flou. Quelque chose de doux et d’agréablement chaud au contacte de sa main lui fit relever la tête. Esmeralda Colombs se tenait devant lui, la mine inquiète. Elle non plus, n’allait pas bien depuis l’incident. Mais, Esmeralda était véritablement trop gentille et attentionnée pour se soucier d’elle-même. Voilà plusieurs semaines déjà qu’elle le fixait à la manière d’une mère poule. A vrai dire, Jorden détestait qu’on se fasse du souci pour lui. Il avait grandit seul dans son manoir, ne comptant que sur lui-même, alors, se soucier des autres signifiait être faible.

      JORDEN « Tu es en retard »


    Lui dit-il d’un air faussement courroucé. Il laissa la brunette se confondre d’excuses et lui expliquer qu’elle avait du aider une cinquième année à terminer son devoir de potion. Il l’a fit taire en lui collant un baiser horriblement baveux sur la joue et s’en alla, visiblement de bonne humeur. Ils flânèrent dans les couloirs pendant plusieurs heures, se chamaillant pour des broutilles, riant pour des bêtises. Ils convinrent finalement d’aller s’assoir contre le bord d’une fenêtre. Jorden laissa son regard gris orage dériver sur l’extérieur. Le parc regorgeait d’élèves mais l’attention du jeune homme fut soudainement attirée par une fille assise contre un tronc d’arbre, en contrebas du Château et il l’a reconnut. Atropos Silverness. Cette Serpentarde était bien connue à Poudlard. D’abord parce qu’elle était considérée comme une fille plutôt vulgaire et facile, et le fait que son père est été envoyé à Azkaban n’arrangeait rien. Esmeralada, voyant qu’il n’écoutait pas un traitre mot de ce qu’elle était en train de lui raconter jeta un coup d’œil en direction de la jeune femme.

      JORDEN « Mignonne la petite brune…J’me la taperai bien…»
      ESMEE « Jordy, ce n’est pas un jouet, et puis, on ne résout pas tout par le sexe »


    Le garçon fixa son amie, un large sourire aux lèvres, comme si ce qu’elle avait dit n’avait pas la moindre importance. Il était un homme, et, il avait besoin de distraction, alors si ce qu’on racontait sur Silverness était vrai, -même s’il en doutait fortement- il allait prendre du bon temps, foie de Howard ! Après tout, personne n’était en mesure de lui résister…Sauf Esmee, mais bon, il l’a connaissait depuis trop longtemps pour tenter quoique se soit, et la gifle monumentale qu’il se prendrait ne lui donnait pas envie de tenter sa chance.

      ESMEE « Et puis…on dirait qu’elle a des ennuis… »


    Jorden releva la tête, ses yeux pétillants de malices. Il descendit de son perchoir, fit un signe de main à son amie, lui arracha sa pomme et s’en alla en direction du parc. Il venait d’avoir la meilleure idée qu’il n’avait jamais eut depuis plusieurs semaines. Il allait séduire Silverness en jouant au petit chevalier héroïque, jusqu’à ce qu’elle tombe dans ses filets. Après ça, il ne l’a laisserait plus repartir jusqu’à avoir assouvit tous ses besoins. Ah, le beau Diable ! De toute façon, il avait toutes ses chances, car personne n’était sans connaître –certes sa réputation de coureur- mais surtout la noblesse de son nom, et de sa petite personne. Arrivé près du tronc d’arbre, il écouta attentivement la « conversation » houleuse qui se tenait devant lui.

      ELEVE 1 « Personnellement, je trouve qu'on devrait t'apprendre la politesse… Je me demande vraiment à quoi tu ressembles, nue… Est-ce que ça vaut la peine de payer ces dix foutues mornilles ? »
      JORDEN « C’est marrant, j’ai pensé la même chose de ta sœur avant de l'avoir mit dans mon lit, l'autre soir... Réflexion faite, ce n'est pas drôle, c'est affligeant. »


    Les trois gaillards se retournèrent au même moment vers l'héritier. Certes, ça faisait un peu cliché, mais personne n’avait autant de classe de Jorden Alexander Howard. Il croqua dans la pomme rouge qu’il avait réussit à dérober à sa chère Esmeralda, et fixa de ses yeux étonnamment gris les trois garçons qui embêtaient la jeune Serpentarde. Il y avait une chose que tout le monde savait à Poudlard, c’était que mettre un Howard en colère, c'était entrer en guerre contre lui, ce qui équivalait à plonger dans un précipice sans fond et auto-anéantir sa vie sociale, sa situation financière et son travail. La seule fois où Jorden avait pu assister à la destruction d'une vie par l'un de ses cousins, il avait admiré toute la classe, le charisme, le mépris, l'indifférence et le sadisme dont usait la famille pour se débarrasser de l'élément perturbateur. C'était encore pire que de son propre côté de l'arbre généalogique. Mais ce que beaucoup ignoraient, c'était qu'avant l'étape d'extermination de l'individu gêneur, la colère d'un Howard était dévastatrice pour son entourage proche. Par ailleurs, sa baguette était déjà pointé sur eux :

      JORDEN « Elle a prit cher tu sais, j’me demande encore si c’était un bon coup. C’est vrai qu’à part chauffer les garçons, son quotient intellectuel doit pas être très élevé, mais, ça doit-être de famille, non ? »
      ELEVE 1 « Me provoque pas, Howard ! Tu pourrais… »
      JORDEN « Et tu vas faire quoi, le p’tit chevalier héroïque ? Poudlard c’est mon terrain de jeu et y’a pas encore de place pour les amateurs. Je serais à votre place, je m’en irais vite fait en courant avant que ça se finisse mal, et vous savez de quoi je parle. »


    Une lueur d’hésitation passa dans les yeux des deux autres gars, alors que le premier tremblait de colère. Finalement, il souffla, et se tourna vers Silverness, le même sourire pervers accroché aux lèvres. Il savait ce que mettre un Howard en colère signifiait, et il n'était visiblement pas prêt à perdre la face de sitôt.

      ELEVE 1« On en a pas finit avec toi, Silverness »


    Ils lui jetèrent un regard significatif et s'en allèrent, jurant sur l'héritier. Un sourire satisfait et victorieux aux lèvres, Jorden jeta le trognon de pomme et tendit sa main à la Serpentarde. On savait bien que Jorden Howard n'adressait pas la parole à quelqu'un par pur hasard. C'était un Serpentard, après tout.

      JORDEN « Et bien… Tu ne dois pas t’ennuyer souvent avec eux. Au fait, je m’appelle Jorden. Jorden Howard. »


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MessageSujet: Re: Be patient, your trouble will soon be gone {Jorden   Be patient, your trouble will soon be gone {Jorden EmptyJeu 5 Nov - 18:44

Attentive, Atropos observait les trois emmerdeurs en essayant de voir lequel pouvait être le plus facile à mettre hors de nuire. À vrai dire, elle ne faisait plus qu'entendre ce que pouvait dire le premier des trois casse-pieds, et pourtant il la menaçait honteusement. Fort heureusement, on vint à son secours, parce que les chevaliers servants ça existait toujours apparemment. La preuve immédiate en la personne de Jorden Howard. Bah tiens. « C’est marrant, j’ai pensé la même chose de ta sœur avant de l'avoir mit dans mon lit, l'autre soir... Réflexion faite, ce n'est pas drôle, c'est affligeant. » La plaisanterie était de mauvais goût, mais elle serait assez claire pour que l'autre s'offusque, déduisit Atropos tout en observant ce retournement de situation inattendu. C'était pas tous les jours qu'on venait à son secours, vous imaginez bien. Atropos baissa sa baguette, en constatant que quelqu'un se chargeait de la débarrasser des immondes tocards qui étaient venus la déranger pendant sa lecture. Toujours adossée au fameux tronc d'arbre, elle affichait à présent un air plutôt calme, voire stoïque. C'est que soudainement, elle était beaucoup moins impressionnée (quoiqu'elle l'ait peu été) par les zigotos qui se faisaient remonter les bretelles verbalement. À présent, ils s'étaient détournés d'elle et n'avaient plus d'yeux que pour Howard. Un joli garçon que ce Howard d'ailleurs, pas méchant du tout de visage. Passons, voulez-vous, elle essayait de suivre le cours de la discussion, tout en cherchant à retrouver la page où elle en était dans son livre.
Elle feuilletait donc avec peu de conviction le livre tandis que son compatriote de maison continuait ses explications peu respectueuses envers ladite sœur de crétin numéro 1. Elle ne savait pas qu'il avait une sœur, d'ailleurs. Enfin, s'il fallait qu'elle connaisse tout de la vie de ses persécuteurs, elle serait pas sortie de l'auberge… Remarquez, si c'était le cas, elle pourrait se venger à travers ces proches-là. Hum, il faudrait qu'elle y réfléchisse de nouveau… « Elle a prit cher tu sais, j’me demande encore si c’était un bon coup. C’est vrai qu’à part chauffer les garçons, son quotient intellectuel doit pas être très élevé, mais, ça doit-être de famille, non ? » Oh, ça c'était pas gentil. C'était très bas. N'empêche, sur la question du quotient intellectuel, elle n'allait pas nier. Si le frère était comme ça, la sœur devait pas être mieux… Quoique. Ne pas rentrer dans ces logiques-là. N'empêche, il était bon, le Howard, là, à rabattre le caquet de ce sombre abruti. « Et tu vas faire quoi, le p’tit chevalier héroïque ? Poudlard c’est mon terrain de jeu et y’a pas encore de place pour les amateurs. Je serais à votre place, je m’en irais vite fait en courant avant que ça se finisse mal, et vous savez de quoi je parle. » Un vrai serpentard, définitivement. Elle lui avait jamais vraiment parlé jusque là, enfin, juste à des moments inutiles et des phrases bidons du genre « Aurais-tu l'amabilité de me passer un des bocaux avec les yeux ? » en Potion, par exemple. Donc elle ne le connaissait pas… Mais disons que sa réputation le précédait plus ou moins. Du mouvement dans le champ de vision supérieur d'Atropos qui était repartie à feuilleter encore et toujours son bouquin, et qui releva la tête pour croiser le regard empli de rage de son charmant camarade vexé : « On en a pas finit avec toi, Silverness » Ouh, encore des menaces ? Ayant repris une certaine contenance froide, elle se contenta d'arquer un sourcil tout en le fixant d'un air neutre. Et ils vidèrent les lieux, laissant ainsi Atropos seule avec son bouquin… et son sauveur. Qui lui tendit la main en souriant d'un air triomphant. « Et bien… Tu ne dois pas t’ennuyer souvent avec eux. Au fait, je m’appelle Jorden. Jorden Howard. »

Bah tiens. Il en avait d'autres, des conneries pareilles ? Néanmoins, Atropos esquissa un sourire en coin tout en serrant la main dudit Jorden. Il était marrant, il se présentait comme s'ils ne se connaissaient pas. Enfin, remarquez, ne s'étant jamais parlés, c'était vrai qu'ils étaient un peu comme des étrangers l'un pour l'autre. Néanmoins, Atropos se méfiait trop des gens pour s'ouvrir subitement.

    ATROPOS : - Je dois t'avouer qu'ils ne sont pas les meilleurs bouffons qu'on peut espérer avoir. Atropos Silverness, mais j'imagine que tu le savais déjà plus ou moins.


Méfiante, elle n'était pas dupe, et se doutait bien qu'il y avait anguille sous roche. Cependant, elle n'allait pas l'accuser aussitôt, sans aucune autre preuve que son appartenance à la maison des vert & argent. C'est que ça ne se faisait pas de cataloguer les gens aussi soudainement. Et puis, après tout, il ne fallait pas non plus généraliser tout, tout le temps. Jorden pouvait simplement avoir agi par solidarité… Quoique, les personnes qui alimentaient et faisaient courir ces maudites rumeurs venaient de toutes les maisons. Hm ? Elle ne savait pas, mais pour le moment, elle préférait rester sur ses gardes. Mieux vaut prévenir que guérir, dit le dicton. Un sourire amusé tandis qu'elle lui lâchait la main pour corner la page de son bouquin (parce qu'elle l'avait enfin retrouvée, dites-vous), pour enfin reprendre, une fois son livre de nouveau fermé et rangé dans la sacoche posée à côté d'elle :

    ATROPOS : - Que me vaut ce sauvetage inespéré ?


Il faut bien reconnaître qu'on ne venait pas souvent la tirer d'affaire. Bon bien sûr, il y avait Crystal, mais elle, c'était une folle, et Atropos l'aimait pour ça. Il y avait aussi Esmeralda, une aiglonne, mais c'était encore autre chose. Elle n'avait pas beaucoup d'amis, de vrais amis j'entends. Deux, trois, quatre, pas vraiment plus. Elle n'en cherchait pas plus, remarquez. Elle n'avait plus qu'une année à passer, en tenant le coup, et ça serait bon. Après, elle changerait d'atmosphère, elle irait vivre ailleurs, en Norvège, et on lui foutrait la paix. Juste un an à tenir. Elle reprit, sans vraiment laisser à Jorden le temps de répondre :

    ATROPOS : - Enfin, pardon, j'aurais dû te remercier d'abord. Mettons que c'est fait. Une pause. Bref, tu disais ?


Consciente qu'elle avait pu le couper. Assise là où elle était, elle levait la tête vers Jorden. Ça aurait tellement plus pratique s'il avait daigné s'asseoir… Enfin, est-ce que ça se faisait de proposer à quelqu'un de s'asseoir à côté de soi dans le simple but de ne pas se choper un torticolis ? Hm. Ne l'embêtons pas avec ce genre de questions. Il s'assiérait s'il le voulait, elle n'allait pas le forcer…
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Jorden A. Howard
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MessageSujet: Re: Be patient, your trouble will soon be gone {Jorden   Be patient, your trouble will soon be gone {Jorden EmptyMer 11 Nov - 13:58

Spoiler:





    Les trois gaillards partis, Jorden eut le loisir de pourvoir planifier sa prochaine attaque. Il ne pouvait pas y aller de front, comme il le faisait avec Crystal ou ses autres joujoux, non. Atropos était une jeune femme de nature méfiante. Il savait qu’elle n’était pas dupe quand à son sauvetage catastrophe, et qu’il devrait se justifier tôt ou tard. Tant mieux, Jorden aimait la difficulté, et, il prenait ça comme un défit personnel à relever. Il faut souligner que la récompense au bout était alléchante, et peu de personne pouvaient se vanter d’avoir passé la nuit avec Silverness, tant elle pouvait être inaccessible. Elle se présenta à son tour, chose effectivement inutile puisqu’il connaissait d’elle ce qu’il y avait à savoir, ou tout du moins, tout ce que tout le monde se bornait à répéter. Mais, à la différence des autres personnes, même si Jorden avait beau être assez populaire il fallait l’avouer, le jeune homme ne se limitait pas aux dires des autres élèves. Très peu influençable, il préférait se faire une opinion lui-même, plutôt que de répéter les âneries de ses camarades. Il l’observa corner la page de son bouquin –chose qu’il détestait, car en étant très maniaque, les pages de ses livres devaient rester lisse et propre- avant qu’elle ne lui demande, ce petit sourire amusé accroché aux lèvres :

      ATROPOS : - Que me vaut ce sauvetage inespéré ?


    Ah, il l’avait vu venir de loin celle là ! Il lâcha la main de la jeune femme, et fourra les siennes dans ses poches. C’était tout lui, ça. Foncer avant de réfléchir. Alors, de quelle excuse bidon allait-il se servir ? Un sourire caustique vint tirer les traits élégants du jeune homme. Il soupira d’un air qui se voulait lasse. Son esprit diabolique tournait à plein régime, et on aurait presque pu voir tous ses neurones s’activer en tout sens.

      JORDEN « Il faut une raison valable pour secourir son prochain ? »


    Oh, allez, ça sonnait affreusement faux dans sa bouche, et même lui s’en rendait compte. Mais, il n’en avait que faire, à vrai dire. Il remarqua le fait qu’elle ne l’avait pas remercié, mais ne s’en soucia pas, pensant qu’il était dans la nature de la jeune femme d’être aussi…asociale ? Il entendait encore les pimbêches de leur maison en train de se moquer d’elle dans leur salle commune, rabâchant que c’était une fille aux « mœurs légères » et à la vulgarité sans précédant.

      ATROPOS : - Enfin, pardon, j'aurais dû te remercier d'abord. Mettons que c'est fait. Une pause. Bref, tu disais ?


    A quand même ! Elle avait un minimum de bonnes manières ! C’est que Atropos était un genre bien différent de ce qu’affectionnait Jorden. Lui, il aimait les femmes raffinées, avec de l’allure. Pas forcément aux mœurs légères, car de toute façon, elles ne restaient pas très longtemps innocentes avec lui. Grande, blonde, brune, ça avait peu d’importance au fond. Il sourit et laissa son regard argenté glisser sur la Serpentarde. Elle était bien faite, il n’avait aucun doute là-dessus. Pas étonnant qu’on lui fasse des propositions douteuses à chaque coin de couloirs, Silverness était taillée pour ça. Outre son caractère de chartié, elle avait des traits fins, un physique avantageux en somme, et, une personnalité, ce qui n’était pas forcément le cas de toutes les greluches avec lesquels Jorden comblait sa solitude. Elles se pliaient à ses moindres désirs, à ses quatre volontés, ne vivaient qu’au bout de ses lèvres. C’était une chose si amusante de les sentir si fragiles contre lui, si facilement manipulable, aussi facile à briser que des poupées de porcelaines. Bien sur, il y avait Esmée, ça c’était encore autre chose. Il se souvenait encore de leur première rencontre, alors qu’ils n’étaient âgés seulement de six ans. Les parents de la Serdaigles avaient organisés un bal de charité destiné à sauver de pauvres petits sorciers orphelins en Afrique, et les Howard avaient été des donateurs généreux.

      JORDEN « A ton service, Silverness. Non, disons que je n’aime pas beaucoup ces gars là, surtout depuis que Cormick tourne autour de ma …Enfin bref, je ne les aime pas, donc c’était l’occasion de les remettre à leur place. »


    Il s'accroupit en face de la demoiselle en apercevant qu’elle allait se faire une sorte de torticolis si elle continuait de le regarder la tête en l’air. Ah, qu’il était bienveillant ce petit Howard ! A croire qu’Esmeralda déteignait sur lui, ce qui n’était pas une mauvaise chose en soit. Enfin à la hauteur de la Serpentarde, il la fixa de ses yeux gris orage, et tourna la tête de côté. La façon dont elle se comportait avec lui était assez significative pour qu’il comprenne qu’elle n’était pas dupe. Il allait sortit le grand jeu.

      JORDEN « Écoutes, Atropos, je vais être franc avec toi. Rien qu’en te regardant, je vois que tu ne me fais pas confiance. Peut-être connais-tu ma réputation ? Parce que j’aime les femmes, et que je suis incapable d’avoir une relation sérieuse, on me dit coureur de jupons. Et, si on se fiait à mes ex, je serais le pire salop que la terre n’est jamais porté. Sauf que mes véritables amis vont au-delà de ça. Tu as une sale réputation, avouons le, mais tu vois, je pensais juste t’être utile, et t’éviter d’avoir des problèmes. Tu penses que si je viens te parler ou même t’aider, c’est simplement par intérêt, et tu penses de moi exactement la même chose que toutes les autres personnes de cette école, sauf qu’eux ne me connaissent pas. Ils se contentent de répéter ce que deux ou trois idiots on dit, sans se poser de question quant à la véracité des faits, et toi, tu es comme eux. Comment veux-tu que les autres te voies autrement que comme une catin, si toi-même tu te fies seulement à ce que les autres se bornent à répéter de quelqu’un ? En venant te voir, je pensais que tu serais assez intelligente pour aller au-delà de la réputation de quelqu’un, mais apparemment ce n’est pas le cas. »


    Il eut un petit rire et la fixa de nouveau, un grand sourire sur les lèvres, comme si ce qu'il venait de dire était la meilleure blague qu'il n'eut jamais faite.

      JORDEN « Enfin, au moins, je serai fixé sur ta petite personne. »


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