Thalamus Abditus
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.



 
AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  

Bienvenue sur cette nouvelle version !

Le forum est encore en mode préparation pour la nouvelle intrigue, nouveau design, grand ménage etc,
mais a été rouvert plus tôt pour le recensement, n'oubliez donc pas d'allez voir votre boîte mail !
Lisez la nouvelle intrigue ici
Les Sangs Purs sont interdits, ainsi que toutes créatures mythologiques comme Vampires ou Loups-Garous.
On a besoin de Poufsouffles !
Rendez-vous ici pour participer à la rébellion.
Inscrivez vous au journal de Poudlard ! Jetez un œil .
-29%
Le deal à ne pas rater :
PC portable – MEDION 15,6″ FHD Intel i7 – 16 Go / 512Go (CDAV : ...
499.99 € 699.99 €
Voir le deal

 

 Curiosité passagère ; [ PV Donald ]

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
AuteurMessage
Sixtine Burberry
─ Élève ─
─ Sixième Année ─

Sixtine Burberry

─ Année d'Etude : 6ème Année
─ Baguette : Bois de chène - écaille de sirène - 25,7cm.
─ Star sur l'Avatar : Mary E. Winstead
─ Copyright & Co : © BLUEGIN.
─ Messages : 61


Curiosité passagère ; [ PV Donald ] Vide
MessageSujet: Curiosité passagère ; [ PV Donald ]   Curiosité passagère ; [ PV Donald ] EmptyMer 11 Nov - 14:46


Curiosité passagère ; [ PV Donald ] Img-202208npke1

Curiosité Passagère



    La deuxième sortie à Pré au Lard de l’année était arrivée et Sixtine était heureuse d’y participer enfin. En effet, elle avait raté la première de peu car elle avait chopé un mauvais virus qui l’avait cloué au lit pendant un week-end tout entier. Elle avait été vraiment triste quand elle avait vu revenir les autres élèves avec des tas de friandises, de nouveaux accessoires ou de nouveaux bouquins. Heureusement, cette fois-ci, tout allait bien se passer et elle pourrait s’amuser elle aussi ! La veille, Sixtine avait tout planifié. Elle s’habillerait chaudement, elle irait ensuite au village puis visiterait tour à tour Honeydukes, Zonko, Scribenpenne, Derviche & Bang. La Poufsouffle était si curieuse qu’elle voulait également faire un tour du côté de la cabane hurlante. Elle ne savait pas vraiment s’il était interdit d’y aller, où s’il était même possible d’y entrer. Ce qui était sûr, c’est qu’elle voulait aller le vérifier. Par la suite, Sixtine irait sans doute faire un tour au Trois Balais, pour y boire une bonne Bièraubeurre. Sa journée allait être parfaite, elle était sûre et certaine qu’il ferait beau, malgré le froid et qu’elle reviendrait avec des tas de bonnes choses.

    Malheureusement pour elle, Sixtine constata à son réveil que son rêve partait un peu en fumée. En effet, sur les vitres du dortoir martelait une fine pluie qui semblait tout sauf chaleureuse. La Poufsouffle s’habilla, comme dans le plan qu’elle s’était imaginée avant de dormir, puis sorti du dortoir, prenant soin de mettre son argent dans son petit sac, qu’elle n’oublia pas. Sur le chemin de la grande salle, Sixtine ne croisa personne de sa connaissance, ils devaient tous être excités à l’idée d’aller à Pré au Lard. La belle n’avait prévu d’y aller avec personne, peut-être parce qu’elle n’avait pas osé demander, ou simplement par envie de faire cette balade en solitaire. Une fois qu’elle eut terminé, elle se rendit au rendez-vous où les attendaient des aurors. Sixtine ne savait pas si elle trouvait cela plutôt rassurant ou effrayant. Etait-elle réellement en danger contre les forces du mal ? C’était pour les combattre que les aurors existaient. Une fois arrivés, les élèves partirent un à un vers les boutiques.

    Comme prévu, la belle alla tout d’abord à Honeydukes, tout d’un coup noir de monde. Elle y acheta de nombreuses friandises, histoire de faire quelques provisions. Ses préférées étaient sans doute les chocogrenouilles, elle collectionnait superficiellement les cartes qu’elle y trouvait. Sixtine s’arrêta ensuite chez Zonko et acheta quelques gadgets à mourir de rire. Quand Sixtine eut fini le tour de tous les magasins de la rue, et ce fut une visite assez rapide, puisqu’elle était seule et que c’était planifié à l’avance, elle se dirigea vers la Cabane Hurlante, ses quelques sacs à la main. Ses pas étaient lents et son regard observateur. Cette petite cabane était l’objet de beaucoup de superstitions, rumeurs et légendes, mais Sixtine n’y croyait pas. Pour elle, c’était une cabane comme une autre, un lieu de visite étrange pour attirer encore plus de monde. La belle regarda autour d’elle, il n’y avait personne aux environs. Elle décida alors de poser ses sacs d’achats à terre et s’avança encore plus près de cette petite maison, afin d’y poser sa main. Les pierres étaient froides et humides, à cause de la pluie, le bois s’était assombris par l’eau et la porte semblait close et inutilisable. Sixtine s’approcha d’une des fenêtres et tenta de voir à travers les planches en bois. Malheureusement, elle ne vit pas grand chose. En effet, dans la maison, il faisait très sombre, sans doute à cause de toutes ces fenêtres condamnées. La cabane semblait grande, mais surtout, vide. La pluie continuait de tomber et Sixtine était entièrement trempée. C’était bien la seule dingue à rester dehors par un temps pareil.

    Déçue de ne pouvoir pénétrer cette cabane, Sixtine se laissa tomber au sol, dans la boue, près de ses achats. La belle sortit un petit paquet d’un de ses sacs et y sortit une chocogrenouille. Prenant soin de ne pas la laisser s’échapper, Sixtine attrapa la grenouille en chocolat du premier coup et la dégusta avant qu’elle ne fonde par l’action de la pluie. Puis, une fois qu’elle eut le ventre rempli par deux ou trois de ces friandises, la belle contempla ses cartes. Dommage, elle les avait toutes. Sixtine rangea les papiers dans son sac à elle, pour les jeter plus tard, quand un frisson la parcourut entièrement. Elle entendait du bruit, des pas dans la boue, sans doute, mais elle ne savait pas d’où ils provenaient. Étaient-ils loin ou proche ? Qui était-ce ? Allait-elle se faire punir pour être là ? La Poufsouffle n’osa pas se retourner, attendant son sort.
Revenir en haut Aller en bas
Donald B. Finnigan
─ Élève ─
─ Sixième Année ─

Donald B. Finnigan

─ Année d'Etude : 6ème Année
─ Baguette : C'est une baguette de 26 centimètre de long, en bois de vigne, et avec un crin de licorne à l'intérieur.
─ Star sur l'Avatar : Shia Labeouf
─ Copyright & Co : Avatar et signa' @PIXXOU
─ Messages : 61


Curiosité passagère ; [ PV Donald ] Vide
MessageSujet: Re: Curiosité passagère ; [ PV Donald ]   Curiosité passagère ; [ PV Donald ] EmptyVen 13 Nov - 17:03

Curiosité passagère ; [ PV Donald ] 30150681

Six' & Douny



    C’était son frère qui lui avait signé le papier pour pouvoir venir à Pré-au-lard. Sa mère n’étant plus réellement son tuteur, mais son frère n’étant pas réellement son tuteur non plus. Donald aime dire que son frère est sa seule famille, sa mère n’en faisait plus partie. Malheureusement, elle ne veut pas céder son autorité sur son deuxième fils, pas encore majeur alors que le deuxième l’est depuis longtemps. Le seul problème, c’est qu’elle est bien mignonne de ne pas vouloir laisser son cadet tranquille, mais sachant qu’elle ne l’aime pas et que celui-ci vit chez son frère… Ce n’est pas très pratique pour tout ce qui est papier administratif. Mais bon passons, Blake dit à tout adulte lui posant des problèmes que c’est son frère son tuteur et si tout le monde pense que c’est son frère son tuteur, il ne devrait pas y avoir trop de problème… Non mais c’est vrai, quoi, cette vieille peau l’embête tout le début de sa vie, elle répète à qui veut l’entendre qu’il lui est d’aucune utilité, et pourtant, elle ne veut pas laisser son frère être son tuteur…

    On aurait pu penser qu’il mourrait de chaud à le voir comme ça, mais pas le moins du monde. Non, il faut savoir que Donald est quelqu’un de particulièrement frileux et dormir avec trois couvertures la nuit ne lui suffit pas. Bref, pour sortir en ce temps de pluie, il avait revêtu sa chemise blanche d’uniforme avec un pull noir par dessus et une veste quelconque qui ne faisait pas partit de son uniforme. Enfin, quand même, il pleut mais il doit facilement faire plus de 13 degrés. Enfin bon, il aurait pu éviter le pull, ou alors, la chemise. Bref, il faisait franchement pauvre mec qui vit dans la montagne… Il marchait lentement le long du sentier qui menait à Pré-Au-Lard. Ce qu’il allait y faire ? Simplement trouver un endroit calme où il allait pouvoir être tranquille. Comme à son habitude, il avait les cheveux ébouriffés, mais ça n’avait rien de quelque chose de mal coiffé, bien évidemment, c’est juste qu’il passait souvent sa main dans ses cheveux. Bref, passons sur cette touffe de cheveux hirsute. Il avait de fines cernes autour de ses yeux verts, et il semblait quelque peu ailleurs.

    Il n’avait pas dormit de la nuit. Pourquoi ? Il avait trop penser, trop réfléchit, à cause d’un simple cauchemar. Il se revoyait encore petit enfermé dans un placard par sa mère. Il faut dire que la nuit a été mouvementée. Forcément, une fois réveillé, il n’était plus capable de se rendormir. Qui pouvait lui demander de se rendormir dans un endroit aussi clos et aussi noir que le dortoir ? Il redevenait un enfant ayant peur du monstre qui pourrait se cacher sous son lit.

    « Mais c’est Coin-coin ! » Coin-coin pour son prénom Donald. Voilà des Serpentard plus débiles les uns que les autres. Oui, il faut dire que Donald se fait quelque peu persécuter par ses camarades. Mais il faut savoir aussi qu’il n’est pas du genre à se laisser marcher sur les pieds non plus. Alors qu’il relevait les yeux pour voir la tronche de ses trois garçons, alors qu’il savait déjà leurs têtes, les trois jeunes hommes avaient déjà sortit leurs baguettes. Ils pensaient peut-être que parce qu’ils étaient des Septième années, le jeune homme n’allait pas oser les affronter… Il faut savoir qu’ils se sont toujours enfuis avant qu’il n’ait pu sortir sa baguette. Mais cette fois, il était bien décidé à les devancer. Il faut savoir que Douny est également assez bagarreurs. Et il en avait marre qu’ils se dégonflent comme ça. Il était sûrement plus intelligent qu’eux trois réunis, il allait sûrement les avoir en un coup de baguette. Rapidement, les baguettes tendues vers lui, Blake se retrouva encerclé. Pourtant, il avait un petit sourire ironique sur les lèvres. Dans les mains, il avait un carnet et un recueil de poésie, mais déjà, on lui arrachait des mains. Grosse erreur, mon coco. Devant lui, se trouvait trois Serpendard en robe de sorcier et bourrés de bonbons de la tête aux pieds, ils avaient des papiers de Honeydukes dans chaques poches, et l’un, le plus gros, en avait plein la bouche. Il y avait donc un grand maigre, un petit trapus et un de la taille de Donald, qui faisait un peu armoire à glace... Décontracté au possible, Blake n’attendait que la moindre erreur de leur part, et si je puis me permettre, ils l’avaient déjà commise. Dans un mouvement presque habituel qui révélait plutôt du réflexe qu’autre chose, il sortit sa baguette de la poche arrière de son pantalon. Les trois garçons se moquèrent. Ils pensaient sûrement qu’étant à trois contre un, ils n’en feraient qu’une bouchée…

    Blake marchait d’un pas lent, toujours aussi décontracté. Il avait dans sa main droite son carnet et son recueil de poésie, sa baguette était dans la poche arrière de son pantalon. Qui aurait pu croire qu’il venait de botter les fesses à trois Serpentard arrogants ? Personne. C’est ça qui est bien chez Donald, sa discrétion. Et puis, il avait été gentil, il ne leur avait même pas piquer leurs bonbons. Il avait juste teint les cheveux d’un en rouges, déchirés tout les vêtements d’un autre et il avait fait un nez de cochon au troisième, tout ça après leur avoir lancé un sort de crache limace. Je crois même que pendant tout ce temps, il n’a même pas ouvert la bouche, le seul son était leurs lamentations. Maintenant, il cherchait toujours son coin tranquille pour pouvoir vaguer à ses occupations. Il marchait la tête basse, ne prêtant pas attention de l’endroit où il allait, il écoutait simplement ce qui se passait autour de lui, pour savoir à peu près si il était assez loin du village pour se poser. Trouvant que l’endroit était assez silencieux, il décida enfin à relever les yeux et découvrit une jeune fille devant lui. Et pas à trois kilomètres, mais vraiment à quelques mètres. Il fut tout d’abords très surpris, il sursauta même. Puis il la reconnut tout de suite. Un matin, de mauvaise humeur, un première année avait eu la malchance de le bousculer, et Donald lui avait donc hurler dessus de faire plus attention, et au moment où il avait relevé les yeux, il avait croisé le regard de cette jeune fille. Juste avant qu’elle fasse demi tour et qu’elle parte. Il ne comprit pas vraiment ce qui se passa, mais il commença à se demander si elle n’avait pas eu peur de lui… C’est sûrement sa curiosité qui fit le reste, il avait envie de lui demander où était le problème, mais il n’avait jamais trouvé le temps et l’humeur pour retourner lui parler. Il faut dire… Depuis quand Donald est sociable ?

    Alors qu’il la regardait, elle, devant lui, son regard se balada dans le deuxième plan, l’arrière plan… La cabane hurlante… Il ouvrit de grand yeux et manqua de partir en hurlant, son côté superstitieux prenant le dessus. Oui, je peux vous dire que quand il est arrivé à Poudlard et qu’il a croisé un fantôme pour la première fois, il a fait demie tour et il est partit en hurlant. Encore maintenant, il ne hurle plus, mais il fait demie tour et il se dépeche de quitter l’endroit où se trouve le fantôme. Bref, il ne s’attendait pas du tout à se trouver au pied de la cabane hurlante, et il d’eu sûrement pâlir. Puis ses yeux se reposèrent sur la demoiselle, dont il ne savait même pas le prénom, soit disant passant. En temps normal, il se serait dit « Depuis quand tu veux savoir les prénoms des filles, toi ? », mais là, il avait envie de savoir, de mettre un nom sur ce visage… Il ne savait pas quoi dire. « Salut… »
Revenir en haut Aller en bas
Sixtine Burberry
─ Élève ─
─ Sixième Année ─

Sixtine Burberry

─ Année d'Etude : 6ème Année
─ Baguette : Bois de chène - écaille de sirène - 25,7cm.
─ Star sur l'Avatar : Mary E. Winstead
─ Copyright & Co : © BLUEGIN.
─ Messages : 61


Curiosité passagère ; [ PV Donald ] Vide
MessageSujet: Re: Curiosité passagère ; [ PV Donald ]   Curiosité passagère ; [ PV Donald ] EmptySam 14 Nov - 20:19

    Toujours agenouillée par terre, dans la boue, Sixtine entendit ces bruits de pas. N’osant pas se retourner, elle resta quelques instants face à la cabane hurlante. Et si c’était son habitant qui arrivait derrière elle, pour la manger ? On ne sait jamais, dans le monde de la magie. Bref, Sixtine voulait se relever et courir, ou du moins vérifier qui allait vers elle, mais ses jambes refusaient de bouger. Elle crut d’abord que c’était la peur qui la tétanisait et que ses jambes en étaient paralysées. Mais bien vite, Sixtine se rendit compte que c’était la boue qui rendait son pantalon lourd et glacé, et que ses jambes, sans doute gelées, ne répondaient plus. Combien de temps avait-elle attendu par terre ? Elle ne savait pas vraiment. Ce qu’elle savait, c’était qu’il était le moment d’y aller et qu’elle n’y arrivait pas. Connaissait-elle un sort susceptible de la réchauffer ? Non. Elle n’avait pas d’autre choix que de prendre son courage à deux mains. A l’aide se des mains, la Poufsouffle se leva, regrettant bien vite de ne pas être restée au chaud, par terre car un courant d’air venait de la frigorifier. Dans sa tête, Sixtine se mit une petite note disant de ne plus jamais sortir dehors jusqu’au retour du printemps. Les bruits de pas s’étant arrêtés, la belle tourna la tête lentement, si bien qu’une musique aurait été l’idéale pour qu’elle se croit dans un film. Quand elle se retourna, Sixtine fut soulagée, ou pas, de constater que ce n’était que Donald et pas l’abominable homme mangeur de Poufsouffle qu’elle s’attendait à voir. La jeune fille se frotta les mains pour effacer les dernières traces de saleté, grâce à la fine pluie qui tombait toujours. Elle était dans un sale état, très peu présentable, mais elle s’en fichait.

      DONALD – « Salut.. »


    Sixtine resta planté en face de lui, ne sachant pas quoi lui dire. Son visage n’exprimait aucun mépris, puisqu’elle ne le connaissait pas vraiment, ni vraiment de la peur. Ce fameux jour, où Sixtine croisa le chemin de Donald, ce dernier était mal luné et s’était vengé sur un innocent petit garçon. La belle prit peur et fit demi tour. Bien sûr, depuis ce temps là, Sixtine avait légèrement mûri et comme elle n’aimait pas beaucoup les préjugés et qu’elle avait l’habitude d’être tolérante, elle avait décidé d’effacer ce jour là, et d’attendre que ce garçon ne lui parle. En effet, la Poufsouffle n’étant pas très bavarde, elle n’a pas l’habitude d’aller vers les gens, même si elle peut se montrer adorable avec eux, adorant les écouter. Sixtine replaça ses cheveux, entièrement mouillés, correctement sur sa tête, histoire d’être un peu plus présentable. Elle fit un léger sourire à Donald, ne sachant pas trop ce qu’il lui voulait. Elle voulait lui montrer qu’elle n’avait pas peur et qu’il ne pourrait rien lui faire, juste au cas où il essayerait, bien sûr, elle en doutait. La Poufsouffle mit son sac sur son épaule, lui aussi assez boueux et attrapa ses achats. Quelque chose l’intrigua quand elle regarda de plus près le jeune homme, elle s’avança donc légèrement vers lui.

      SIXTINE – « Ça va pas.. ? Donald, c’est ça ? T’as l’air un peu pâle. »


    Bien qu’elle soit restée de longues minutes par terre, sous la pluie, elle avait l’air en pleine forme. Rien à voir avec la pâleur du visage du jeune homme. Sixtine n’était pas du genre à laisser quelqu’un de côté, elle aidait facilement les autres. Etait-il malade ? Avait-il trop froid ? Elle était loin de se douter qu’en réalité, il était terrifié par la Cabane Hurlante. Sixtine n’osa pas trop toucher le jeune homme, pour vérifier s’il avait de la température ou pas, de toute façon, tout résultat serait fossé, ayant les mains froides. Peut-être que quelques secondes de silence s’écoulèrent avant qu’elle ne fasse quelque chose. Décidée à entrer dans cette cabane, Sixtine recommença à chercher une entrée. Elle avait froid, ses jambes étaient gelées et elle n’avait pas le courage de retourner jusqu’au village pour s’abriter. Ses mains tâtèrent le bois humide des fenêtres, pouvait-elle déplacer une des planches ? En rassemblant toutes ses forces, la planche ne bougea pas d’un centimètre. Bien sûr, il y avait toujours la solution de casser une des planches, à l’aide d’un sort, ce qui serait plutôt facile et personne ne lui en voudrait si ce n’était que pour se réchauffer. Elle avait assez peur d’être sanctionnée, faire des bêtises n’était pas son truc. Mais, était-ce réellement une bêtise ? Cette maison était abandonnée après tout, elle n’avait plus servi depuis des lustres.

      SIXTINE – « Je pense qu’on devrait rentrer là dedans, pour se réchauffer un peu. Je vais essayer un sort. »


    La belle sortit la baguette de sa poche et réfléchit quelques instants. Bien sûr, elle pourrait laisser Donald le faire, il était sans doute plus doué qu’elle, mais il n’avait pas l’air très emballé. Sixtine passa dans sa tête quelques sorts qui pourraient l’aider à casser. Elle n’avait jamais essayé un tel sort mais un sort lui venait bien en tête. La Poufsouffle avait peur de faire une catastrophe en lançant ce sort, mais elle était plutôt confiante. Après tout, elle avait fait quelques progrès ces derniers temps en magie et en cours, peut-être parce qu’elle faisait souvent équiper avec Josh, son partenaire de travail. A deux, ils arrivaient mieux à se concentrer. Bref, Sixtine pointa sa baguette vers la planche en bois de la fenêtre et jeta son sort. Une lumière sortit de sa baguette magique et brisa la planche en quelques centimètres. Ce n’était pas miraculeux mais c’était déjà ça. Sixtine tira sur chaque morceaux restants et au prix de quelques efforts, se fraya un passage par la fenêtre. Par chance, la vitre n’existait plus. La jeune Poufsouffle jeta un coup d’œil à l’intérieur, ce n’était pas très propre et cela ressemblait à une maison vide, mais ça fera l’affaire. Grâce aux planches, l’eau ne s’était pas infiltrée et la température y était supérieur de quelques degrés. Rien de très chaleureux, mais rien d’effrayant non plus. Sixtine regarda sa main où elle sentit une petite douleur, la planche de bois lui avait laissé un souvenir, une petite écharde qui la faisait souffrir. Elle essaya de la retirer avec ses ongles, mais elle n’y arriva pas. Tant pis, elle ferait avec.

      SIXTINE – « Et voilà, à toi l’honneur.. »



_________

Bouuh.. c'est nul T_____T
Revenir en haut Aller en bas
Donald B. Finnigan
─ Élève ─
─ Sixième Année ─

Donald B. Finnigan

─ Année d'Etude : 6ème Année
─ Baguette : C'est une baguette de 26 centimètre de long, en bois de vigne, et avec un crin de licorne à l'intérieur.
─ Star sur l'Avatar : Shia Labeouf
─ Copyright & Co : Avatar et signa' @PIXXOU
─ Messages : 61


Curiosité passagère ; [ PV Donald ] Vide
MessageSujet: Re: Curiosité passagère ; [ PV Donald ]   Curiosité passagère ; [ PV Donald ] EmptySam 14 Nov - 22:17

Curiosité passagère ; [ PV Donald ] 30150681

Six' & Douny


    Il restait planté là comme un gosse qui avait une bêtise. Et ceci pour deux raisons, la première, la plus apparente, est parce qu’il se trouvait devant la demoiselle et qu’il ne savait pas quoi lui dire. Il ne savait même pas pourquoi il lui avait parlé. Depuis quand il parlait aux gens ? Il est plutôt du genre à envoyer balader le premier qui venait lui parler. Bon, d’un autre côté, il faut avouer que Donald est quelqu’un d’assez mystérieux et qu’il est un mystère à lui tout seul, il est également très complexe, et le comprendre en quelques secondes est quelque chose d’impossible. Bon, passons à la deuxième raison. Il était tout simplement tétanisé par la cabane hurlante. Bon, vu comme ça, on pourrait croire qu’il est une vraie mauviette, et il faut bien avouer que c’est fort possible, c’est juste qu’il y a certain sujets qui sont délicats avec lui… « Ça va pas.. ? Donald, c’est ça ? T’as l’air un peu pâle. »

    Cette phrase le fit sursauter. Pourquoi ? Il ne s’attendait pas à entendre sa voix, premièrement, et deuxièmement parce qu’il ne s’attendait pas à ce qu’elle lui dise ça. Oui, peut-être pensait-il qu’elle allait partir en courant, peut-être avait-elle peur de lui… Oui, il avait vu plutôt quelque chose comme ça, mais apparemment non, ces idées étaient peut-être fausses. Peut-être est-ce qu’elle ne s’intéressait pas du tout à lui. Elle avait peut-être déjà oublié leur petit entrevue. A cette pensée, il se sentit… A la fois libre et déçu. Libre parce qu’il trouvait une raison pour ne plus penser à leur rencontre comme ça, changeant ses habitudes, et déçu parce que… Il n’en savait rien. Et il préférait ne pas y penser, alors, il se focalisa sur le fait qu’il était de nouveau libre. Cependant, il ne comprenait pas comment elle savait son prénom. « Puis-je me permettre de te demander comment tu connais mon prénom ? » Parfois, Donald pouvait se montrer d’une grande politesse, et il pouvait changer d’attitude en quelques secondes à peine, il suffisait qu’il perde son sang froid pour jurer à tout va. Bref, le sujet n’étant pas là, il voulait vraiment savoir comment elle connaissait son prénom. Après tout, lui, il n’était même pas capable de savoir son prénom à elle et elle, elle pourrait savoir le sien comme ça ? Non, ça ne pouvait pas fonctionner comme ça ! Il aimait pas savoir qu’elle connaissait son prénom et lui, pas le sien. Le problème, c’est qu’il se considérait trop comme quelqu’un d’insociable pour lui demander son prénom.

    Alors que tout un tas de prénoms parcouraient son esprit, et qu’il réfléchissait auquel lui irait le mieux, il commença à l’observer. Elle… Semblait avoir froid et ses vêtements étaient pleins de boue. Il hésita un moment à sortir sa baguette et nettoyer tout ça par un sort (Il était tellement maladroit que tacher ses vêtements est devenu une habitude alors il connaît le sort pour remettre à neuf tout ça par cœur). Mais il se ravisa. Elle lui demandait si il allait, ce qui devait laisser entendre qu’il pouvait ne pas aller bien. Son regard dériva vers la cabane hurlante. Tu m’étonnes qu’il ne va pas bien, il est planté juste en bas de cette maison hantée ! Mais il ne va pas lui dire ça, sa fierté en prendrait un coup. « Je… Je vais bien… » Hum, tu aurais pu faire plus convaincants quand même Douny ! Comment elle pourrait croire que tu vas bien alors que tu hésites comme un idiot ! Manquerait plus qu’elle pense que c’est elle qui te met dans cet état, et ce serait le pompon !

    Alors qu’elle se retournait vers la cabane hurlante, il pencha la tête sur le côté, dans une expression assez enfantine, se demandant ce qu’elle faisait. « Je pense qu’on devrait rentrer là dedans, pour se réchauffer un peu. Je vais essayer un sort. » Pardon ? « Rentrez… Là-dedans… » Il en restait coi, et il ne bougeait plus. Après tout, il n’était pas obligé de rentrer avec elle, il ne la connaissait pas, elle ne le connaissait pas. Elle allait peut-être abusé de lui ? ! OU PIRE ! Un vilain monstre avait pris l’apparence d’une jeune fille pour essayer de l’attirer dans ses filets et le manger une fois à l’intérieur ! Ou alors, elle était un peu comme une sirène et elle allait faire tout un tas d’expérience sur lui et pourquoi pas le transformer en homme-poisson ! « Et voilà, à toi l’honneur.. » Il eut un rictus nerveux, qui fut suivit par un drôle de son qui sortit de sa gorge. Il passa une main tremblante dans ses cheveux, histoire de les ébouriffés encore plus, et il fixait l’endroit par où elle était passée avec inquiétude. Pourquoi se sentait-il obligé de la suivre ? « Je ne pense pas pouvoir entrer là-dedans… » Bien, ridiculise toi, coco ! Non mais je vous jure, qu’est-ce qu’elle va penser ? Un garçon qui n’ose pas entrer dans une simple maison, vieille par le fait ! Bon, après, si c’est un monstre, elle ne va pas penser grand chose, mais il reste l’infime chance qu’elle ne soit pas un monstre ou un vilain méchant transformé en demoiselle !

    Un bruit étrange se fit entendre du premier étage de la maison, ou alors de derrière, de la foret, mais Donald était tellement focalisé sur la maison qu’il crut que sa venait de la maison, bref, tout ça pour dire qu’il fit un bon magistral, recula d’un pas, et avec sa grande maladresse, il se retrouva les quatre fers en l’air dans la boue. C’est à ce moment là qu’il sortit tout un tas de vilains mots pas beaux que j’ai décidé de censuré pour la sensibilité des plus jeunes… Ca allait vraiment de toutes sortes de vilaines choses, passant par un déluges de jurons, des critiques sur le temps, sur la magie, sur la boue, sur sa maladresse… A ce moment, je crois bien qu’il avait oublié où il se trouvait et justement, quand il s’en rendit compte, il cessa de gesticuler dans la boue telle un débile mental, il cessa de hurler des injures en tout genre, il cessa même de respirer, c’est pour vous dire… Il se releva d’un bon, saisit sa baguette d’une main tremblante, et articula quelques mots dans un murmure, ceci eu pour effet de nettoyer son carnet, son livre, et ses vêtements… Il hésita, maintenant qu’il avait sa baguette dans sa main, à nettoyer également la jeune femme, mais après ce qu’il venait de lui montrer comme scène, il avait peur qu’elle est peut de lui, justement. Il entra alors en coup de vent dans la cabane, répétant à voix basse que ce n’était qu’une vieille maison et que Sixtine n’allait pas se transformer en sirène ou en vilain monstre. Il avait le regard par terre, de peur qu’elle le rejette.

    D’une empathie assez développer, il n’avait pas besoin de la regarder dans les yeux pour comprendre qu’elle avait froid, ce qu’il avait comprit tout à l’heure, et aussi qu’elle devait un peu se sentir mal à l’aise de la mauvaise présentation de ses vêtements. D’un coup de baguette assez vif, prononçant la même formule que tout à l’heure, peut-être un peu plus rapidement et avec la voix plus tremblante, ses vêtements redevinrent comme neufs. « Pardon… » Puis il enleva sa veste, qu’il coinça entre ses jambes le temps d’enlever son pull, qu’il tendit, tout tremblant, à la demoiselle, le regard toujours par terre. Bon, il faut avouer qu’il avait un peur qu’elle ne l’accepte pas et qu’elle le traite de fou. Et puis, il y avait cette petite alarme dans sa tête, qui lui demandait depuis combien de temps était-il aussi gentil, ce n’était pas lui… « RAHHHH, ça m’énerve ! ! » Il manqua de lui jeter son pull sur la tête, tellement il était pris par un accès de colère, mais il se retint, ses doigts se crispant et resserrant son pull. Il lui posa sans grande délicatesse sur les épaules, r’enfila sa veste en un geste rapide et alla s’asseoir contre un mur, ramenant ses jambes contre le lui, il cacha son visage derrière ses bras. Le moindre bruit le faisait sursauter. Cependant à ce qui pourrait être crut, il n’était pas dans cette position parce qu’il était triste, mais il essayait de se couper du monde pour pouvoir réfléchir… Vous avez devant vous toute la complexité du jeune homme. Pourquoi reste-t-il ici ? Pourquoi lui avoir donné sa veste ? Pourquoi est-ce qu’il ne part pas ? Il est un peu trop impulsif hein… ? Il passe par des tonnes d’émotions en plusieurs minutes. « Je ne sais pas ce que je fais ici… » Autant être franc, n’est-ce pas ?

    Il détestait cette réalité qui faisait ce qu’il était. Pourquoi était-il aussi faible ? Pourquoi perdait-il tous ses moyens face à différentes personnes bien précises ? A chaque fois qu’il tentait de quitter cette réalité pour essayer de devenir quelqu’un d’autre, ça se soldait pas un échec, Alice en était la preuve… Et si il recommençait maintenant ? Qu’est-ce qu’il allait se passer ? Il venait déjà de se montrer extrêmement étrange, il avait été d’une lunaticité impolie… C’est vrai qu’il y était allé très fort, entre le fait qu’il pique sa crise parce qu’il s’est cassé la binette, qu’il lui prête son pull et puis qu’il lui dise que quelque chose d’indéterminée (pour elle) l’énerve, et qu’il laisse entendre qu’il ne sait même pas ce qu’il fait là… A tout les coups, elle va le prendre pour un fou, c’est sûr… « Cette maison me fait flipper… » Aller, rajoute en une couche ! En plus, peut-être que tu parles tout seul, elle est peut-être partie, mais comme tu ne veux pas relever la tête, tu ne peux pas savoir. Il est peut-être réellement fou…



Spoiler:

    Curiosité passagère ; [ PV Donald ] 196574 3. Il brûlait, il brûlait vif. N’était-ce pas le sort de tous les sorciers ? Sa dernière pensée fut pour Sophia, Aby et Aaron.
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé




Curiosité passagère ; [ PV Donald ] Vide
MessageSujet: Re: Curiosité passagère ; [ PV Donald ]   Curiosité passagère ; [ PV Donald ] Empty

Revenir en haut Aller en bas
 

Curiosité passagère ; [ PV Donald ]

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Thalamus Abditus :: « Pré-Au-Lard » :: ■ La Cabane Hurlante ;-
Créer un forum | ©phpBB | Forum gratuit d'entraide | Signaler un abus | Forum gratuit