Je ne sais pas trop pourquoi je l'aime. Elle ne travaillait pas, elle se plaignait et elle se droguait. Non, pas dans la maison. Elle ne devait pas vouloir que je la voie comme ça. Je n'ai jamais eu de preuves. Je n'ai jamais trouvé de poudre blanche sur le plancher ou de seringues oubliées. Je le savais, c'est tout. Elle revenait toujours tard les rares fois qu'elle sortait. Elle avait les yeux rouges et elle oubliait mon nom. Elle m'appelait parfois Markus. Mon père. Je sais qu'il lui manquait. Je ne suis pas idiote. Je l'entendais bien pleurer quand elle s'enfermait dans sa chambre. Je me suis toujours demandé à quoi ressemblait mon père, celui qui la faisait tant pleurer. J'ai vite abandonné l'idée de lui poser la question. Elle refusait catégoriquement. Malheureusement, je n'ai rien trouvé de très compromettant avec mes recherches personnelles. J'ai su qu'il avait 46 ans, qu'il était marié et qu'il avait un enfant. J'ai aussi pu le voir en photo. Il avait le parfait physique d'un père de famille. Je n'étais pas satisfaite. Je voulais voir en vrai le visage de mon géniteur, celui qui m'avait laissé vivre dans un taudis avec ma mère qui refusait de voir d'autres hommes excepté ses revendeurs. J'ai réussi à avoir son adresse. Je suis restée près d'une heure devant sa maison. C'était une petite demeure confortable dans un beau quartier résidentiel. Je les voyais. Ils mangeaient tranquillement dans leur belle salle à manger. La rage montait en moi. Je n'étais qu'une sale aventure à oublier. Je voulais qu'ils sachent. Qu'ils sachent que leur charmant homme avait une fille dans l'ombre qui vivant dans un 1 et demi. J'ai fais un truc vraiment idiot. J'étais aveuglée par la rage. J'avais laissé mes longs cheveux sales encadrer mon fin visage. Je n'avais pas dormis de la nuit. Mon allure ressemblait à celle d'une droguée. J'ai commencé à rôder autour de leur maison, de plus en plus près en les regardant fixement. La femme semblait inquiète. C'était mon plaisir. Elle s'approcha de mon père et ils appelèrent la police. Elle arriva rapidement. Je me laissai faire. Je n'avais pas l'intention de riposter. Quand ils me mirent dans leur voiture, j'utilisai mon rouge à lèvre pour écrire sur la vitre arrièreOn vit très bien avec les junkies, moi et maman. Tu te souviens d'elle? Vera ne t'en veut pas. J'arrêtai d'écrire. Je continuais d'observer avidement la petite famille qui me regardait partir. Puis, à mon grand étonnement, le rouge à lèvre se souleva pour écrire de nouveau. Il ajouta: Moi, si. Mon père sursauta en réalisant que ma main ne bougeait pas. Il était dehors avec ses pantoufles et n'arrêtait pas de regarder la voiture s'éloigner. Je le fixai jusqu'à ce qu'on tourne le coin de la rue. Sa femme l'avait rejoint. Il rentra à l'intérieur, suivis de sa femme qui affichait un regard interrogateur.

J'ai eu 11 ans hier. J'ai déjà passé 11 années sur cette terre. Il y a 11 ans, je suis sortie du ventre de ma pauvre Vera. Il s'en est passé des choses depuis mon dixième anniversaire. Il y a un an, j'habitais encore dans le petit appartement où j'ai été élevée. Car non, je ne suis plus avec elle. Je ne pouvais pas comprendre qu'on nous sépare. Qu'est-ce qu'elle allait faire sans moi? Je faisais souvent la vaisselle, le marché, la lessive… Et puis, elle allait devenir folle à rester toujours toute seule. Je me fais du souci pour elle. J'ai peur qu'elle se mette à rencontrer ces types pas nets d'Internet, qu'elle se mette aux drogues dures ou qu'elle pense même à me visiter. Ne vous méprenez pas. J'aime ma mère et elle me manque. Je sais juste comment ça va se passer. Si elle remarque le moindrement que je me plais ici, elle va se taper une autre dépression et si je fais mine de ne pas être bien, elle va appeler la DPJ. Elle n'avait rien fait. Enfin, rien qui différait de ses activités des cinq dernières années. J'étais allée la chercher parce qu'un mec m'avait dit qu'elle était défoncée. Je l'avais fait plus d'une fois et franchement, je ne pouvais m'empêcher de me mettre à hurler. Je me mettais à lui crier des bêtises. Je la détestais la plupart du temps. J'en avais assez de la voir dépérir volontairement. Cette fois, tout le voisinage m'avait entendu crier. À peine une semaine plus tard, j'étais dans un tout autre monde. C'était une petite maison (quoique bien plus grande que notre appartement) où habitait mon oncle que je n'avais vu qu'une fois dans ma vie et sa femme. Leurs enfants avaient quittés la maison depuis presque dix ans. J'étais donc toute seule avec eux. J'ai été distante pendant un moment. Je téléphonais souvent à ma mère même si c'était pour l'insulter. Je ne voulais pas l'admettre, mais j'avais besoin d'entendre sa voix. Puis, on a finis par éloigner les appels pour ne plus se parler du tout. Je crois qu'on se faisait plus de mal que d'autre chose. Je lui envoie parfois des lettres, mais elle ne me répond jamais. Pourtant, je sais qu'elle les lit. Je jette mes feuilles sur les murs lorsque je réalise que n'ai pas eu de réponse depuis des mois. Puis, je lui réécris encore et encore. J'ai finalement eu une vie ici. Ursula et Hans sont des amours. Ils sont parfois un peu trop bavards, mais ça ne me dérange pas vraiment. Depuis qu'ils m'ont fait connaître la joie des moteurs, je serais prête à tout leur pardonner. Leur vrombissement me fait frissonner, mes mains dans la machinerie graisseuse me réjouissent, la vitesse me passionne… Je sais, je suis un extra-terrestre de mon espèce. Pourtant, je ne peux m'en empêcher. Au moins, je ne suis pas restée à me morfondre sur mon ordinateur comme le font des milliers d'adolescents. J'adore utiliser mes mains et mes méninges pour transformer un vieux tacos en bolide de course. Je dois même avouer que je suis assez douée. J'ai aussi essayé le dessin. J'aime beaucoup faire des portraits et… des voitures. C'est étrange de voir à quel point j'ai changé. Je ne suis plus mère d'un enfant de 43 ans. Je n'ai eu que 11 ans hier.

Poudlard est devenu mon monde, ma nouvelle famille. Mais depuis quelques temps, j'ai bien peur que notre grande famille soit en train de se tisser un beau grand tapis pour y cacher ses poussières. Je ne sais pas ce qui se passe. Je sais encore moins ce qui c'est passé. Ce que je suis sûre, c'est qu'ils savent. Ils ne peuvent pas garder ça pour eux. La vérité ne leur appartient pas. J'ai le droit de savoir. Je veux le savoir. Je vais le savoir.
C'est injuste. Il... Ça ne pouvait pas arriver. Pourquoi elle? Où est-ce que j'étais pendant qu'il s'occupait d'elle? Merde, si j'avais su. Elle serait encore là. Et je pourrais continuer à me confier à elle. Dieu sait qu'elle l'a gagnée, ma confiance. Je crois que j'éprouvais un malin plaisir à la faire enrager. Et elle, elle s'amusait à me parler de tout et de rien même si je l'ignorais. On a finis par apprécier ces moments énervants qui nous réunissaient et on est devenues amies. Elle me complétait. Elle représentait cette beauté innocente que les gens lui avaient racontés, et moi, l'envers du décors. Elle a été très patiente.Cette tête de mule ne lâchait jamais le morceau. Ça a été la même chose quand elle a commencé à traîner dans la bibliothèque. Elle avait toujours une bonne dizaine de livres avec elle. Je trouvais que c'était un peu excessif, mais ça avait toujours été comme ça. C'était sûrement notre seule partie de caractère en commun. J'ai commencé à m'inquiéter bien trop tard. Je n'arrivais pas à dormir alors je m'étais mise à dessiner couchée sur mon lit. Puis, j'avais entendu du bruit qui venait du corridor. Quand j'ai ouvert la porte, j'ai vu mon amie Poufsouffle qui courrait vers la bibliothèque. Je l'ai attrapé par le bras.
« Mais lâche-moi! J'suis pressée!
- Qu'est-ce que tu fous bon sang!
- J't'expliquerai plus tard okay?
Vu mon hésitation, elle ajouta:
- Fais-moi confiance! »

Je l'ai laissée partir. Quelle idiote. Quand j'ai vu la lueur verte traverser ma fenêtre, j'ai eu un très mauvais pressentiment. J'ai voulu sortir de ma tour et aller voir, mais mes camarades de maison m'en ont empêché, comme les aurores d'ailleurs. Mes cheveux tournaient au violet plus les minutes passaient. Puis, un des aurores a reçu une nouvelle des Serdaigles qui étaient passés avant nous pour se rendre à la grande salle. J'ai eu le malheur de l'entendre. J'ai commencé par ne pas y croire. Puis, quand nous passâmes à notre tour devant elle, j'eus le souffle coupé. Mon visage se transformait sans que je m'en préoccupe. Les larmes commencèrent à couler le long de mes jours. Mes lèvres tremblaient pendant que je tentais en vain d'arrêter mon Niagara personnel. Mes cheveux s'arrêtèrent finalement sur le rose. Je lançai un cri déchirant. Je hurlais, je poussais tous mes camarades pour essayer d'aller la rejoindre. Je ne me souviens plus de la suite. J'imagine qu'ils m'ont emmenés à la grande salle comme les autres ou qu'ils m'ont envoyé à l'infirmerie si j'étais trop hystérique. Ce que je me rappelle, c'est la suite. Les jours suivants, je fus passive. La culpabilité envahissait mon esprit et me rendait encore plus détestable. Puis, la rage en suivit. Ces explications n'avaient aucun sens. Elle ne touchait pas à la magie noire. Oui, elle fouinait un peu partout et allait dans les endroits interdits, mais je l'accompagnais la plupart du temps. Pourquoi pas moi? Merde, elle ne le méritait pas. Ils nous mentaient, je le savais. Je me suis alors inscrite dans ce journal. Je n'ai pas été déçue. J'y ai trouvé refuge. Je rencontre des gens qui me ressemblent. Ils veulent connaître la vérité, tout comme moi. Je veux savoir qui l'a tuée. Je veux sa peau. À cause de lui, je ne pourrai jamais savoir si elle et moi, c'était plus que je l'amitié, car... Elle est morte.

Bienvenue parmi nous &' bon courage pour l'écriture de ta fiche 8D

Sympa le caractère oui.

Bienvenue

Han, j'adore x)
Bienvenue ;D

Bon, Skye, c'est très gentil à toi de nous signaler les problèmes, mais j'aimerais dorénavant que tu t'abstiennes de commentaires. C'est aux admins de régler ce genre de choses.

Pour en revenir au métamorphage, je sais que c'est très très rare. Seulement voilà, un Sang de Bourbe est un sorcier, qu'il ait des parents moldus ou cracmols ou n'importe quoi. La magie court en lui, sinon il ne serait jamais convié à Poudlard. Par conséquent, tu peux sans problème être une métamorphage.

C'est moi la méchante

Gnagnagna..

Soit, je suis d'accord avec toi, Oxana à l'air de savoir ce qu'elle fait. De plus, elle écrit très bien, rien qu'en ayant lu ce qu'elle a écrit. C'est pour ça que j'ai dit qu'elle avait l'autorisation.

Ne t'inquiète pas, continue, nous sommes tout ouïe. (même si on écoute pas, on lit 8D) *et t'as la pression en plus, parce que tu peux être sure qu'on va tous la lire, ta super histoire *

Elle a pas de nom (mais si c'était une de tes amies, tu peux lui donner un nom )

Je crois que j'ai finis

Hum, un grand courage, n'est-ce pas... Une force et un esprit audacieux... Je vois également de la force, de la générosité... Oui, tu feras un parfait Gryffondor !

Maintenant que tu es validé, tu peux aller ouvrir une fiche de liens, des demandes de RP's ou bien encore aller t'assoir sur un bon gros fauteuil de ta salle commune, en compagnie de tes camarades. Tu peux bien sûr maintenant discuter avec tes amis librement et déambuler dans les couloirs de Poudlard à ta guise sauf durant la nuit, naturellement... Sache que les préfets et les professeurs y veillent au grain et que tu risquerais perdre des points ou prendre une retenue, si l'on te trouve... Une dernière chose ; cette année à Poudlard nous avons à faire à des évènements... troublants. Alors fais attention lorsque tu es seul, qui sait ce qu'il pourrait t'arriver... Amuses-toi bien sur Thalamus Abditus !



Tu as déjà entendu parler du Journal de Poudlard, n'est-ce pas ? Cette association qu eles adultes qualifient d'extrémiste et dont les aurors mettent tous les évènements troublants sur le dos ! Pour certains, leurs ambitions sont louables, mais pour d'autres, lleurs actions vont beaucoup trop loin...
Enfin bref, tout ça pour te dire qu'ils recrutent, et que tout se passe ici. Mais chut !

Avis ! Nous recrutons des élèves pour faire parti des équipes de Quidditch !. Venez vite, le Quidditch est un sport génial, et il est rare de voir autant de places libres ! Si tu es tenté mais que tu ne sait pas comme on joue, je te conseille de te rendre sur le terrain, quelqu'un pourra surement te renseigner !

Bien, puisque je vois que tu as l'âge, tu as le droit de te promener à Pré-au-Lard lors des sorties organisées par l'établissement, si tu certifie à un Administrateur, en signant cette attestation, et en lui ramenant par MP, que tu as le droit d'aller visiter ce pittoresque village. N'oublie pas que ces visites sont un privilège, et que si ton comportement nuit à la réputation de l'école, ce privilège ne te seras plus accordé.

Code:
[i]Je soussigné VOTRE PSEUDO, autorise VOTRE PSEUDO à se rendre dans le village de Pré-au-Lard lors de sorties organisées par l'école de sorcellerie Poudlard, seul ou accompagné.

SIGNATURE[/i]

Je vois que tu es assez grand pour être préfet, félicitations ! Dépêche-toi tant qu'il reste des places, tu pourras avoir un œil supérieur sur les étudiants de Poudlard... Utilise ce pouvoir à bon escient, bien sûr !

L'an dernier, tu as passé tes BUSEs. Merci de bien vouloir enregistrer les notes que tu as obtenues ici, afin que nous puissions savoir quelles matières tu continues, ou pas. Tu ne pourras être complètement validé sans ces résultats !