Thalamus Abditus
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.



 
AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  

Bienvenue sur cette nouvelle version !

Le forum est encore en mode préparation pour la nouvelle intrigue, nouveau design, grand ménage etc,
mais a été rouvert plus tôt pour le recensement, n'oubliez donc pas d'allez voir votre boîte mail !
Lisez la nouvelle intrigue ici
Les Sangs Purs sont interdits, ainsi que toutes créatures mythologiques comme Vampires ou Loups-Garous.
On a besoin de Poufsouffles !
Rendez-vous ici pour participer à la rébellion.
Inscrivez vous au journal de Poudlard ! Jetez un œil .
-29%
Le deal à ne pas rater :
PC portable – MEDION 15,6″ FHD Intel i7 – 16 Go / 512Go (CDAV : ...
499.99 € 699.99 €
Voir le deal

 

 « Ne soyez pas ridicule » - mr. osborne

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
AuteurMessage
Oxana Brückmann
─ Elève ─
─ Sixième Année ─

Oxana Brückmann

─ Année d'Etude : 6ème Année
─ Baguette : bois de Prunellier; crin de Sombral; 29 cm
─ Star sur l'Avatar : Jeisa Chiminazzo
─ Copyright & Co : avatar:Beatnik beat; signature:
─ Messages : 68


« Ne soyez pas ridicule » - mr. osborne Vide
MessageSujet: « Ne soyez pas ridicule » - mr. osborne   « Ne soyez pas ridicule » - mr. osborne EmptyDim 10 Jan - 21:34

le laisser tout seule dans cette pauvre chambre où règne une ambiance de malade?

Il devait bien être 4h quand je me suis réveillée. Impossible de trouver le sommeil. J'avais toujours eu des problèmes d'insomnie. Je dormais rarement plus de six heures en ligne. Quand je réussissais enfin à m'endormir, il était presque impossible de me réveiller sans avoir droit à la raclée du siècle. Heureusement pour les autres, je me réveillais toute seule bien en avance sur le reste de l'école. Comme ce matin en fait. J'avais commencé à dessiner pour me passer le temps et j'avais finis par m'endormir aux alentours de 11h. Ça me détendait et il m'arrivait même de m'endormir sur un croquis comme je l'avais fait hier soir. En me réveillant, j'avais découvert le portrait que j'avais fait avant de m'assoupir. Celui-ci me fit sourire. J'avais fait une caricature à partir d'une photo de Claes et moi. J'avais exagéré son menton carré, sa longue frange et ses grands yeux bleus. Quand à moi, j'avais accentuée mes pommettes et mes yeux légèrement tirés. Le résultat me plaisait bien même si j'avais l'habitude d'être assez dure avec mes dessins. Il était amusant et c'était ça l'important non?

Une sorte de jappement retentit. Je me retournai brusquement vers le côté de mon lit près du mur. En m'adressant au sac de cuir à demi ouvert, je chuchotai:

« Chuuuuuuuuut! »

La petite bête qui reposait dans le sac ne semblait pas vraiment comprendre. Elle continua de pleurer comme si de rien était. Pauvre bête, elle ne pourrait certainement pas attendre à ce midi pour sortir de là. Pourtant, si je la sortais, notre couverture serait fichue. Bon, il fallait que j'y aille. Je pris mon dessin nous représentant bras dessus, bras dessous et je le déposai dans le sac. Je marchai sur la pointe des pieds pour aller prendre ma cape et cacher un peu mon pyjama. Je brossai mes cheveux et je déposai le sac sur mon lit. J'ouvris un peu plus le sac et montrai à la créature le signe du silence avec mon index sur ma bouche. Je le refermai ensuite assez pour m'on ne le voit plus, lui laissant une petite fente pour respirer. Je mis le capuchon de ma cape sur ma tête, ne laissant paraître qu'une partie de mon visage. J'agrippai le sac qui était plus lourd que ce que j'avais imaginé et je sortis de ma chambre. Je regardai le tableau pour m'assurer qu'il dormait bien lui aussi et je commençai à descendre les escaliers. Je m'arrêtais de temps en temps pour m'assurer que l'animal n'étouffait pas. Je l'avais recueillit au Pré-au-Lard pendant que je cherchais un cadeau à faire au pauvre joueur de Quidditch. Il était tout seul, sans médaille et sans maître à l'horizon. Si il en avait un, qu'il aille au diable ce pauvre maître indigne!

Je continuais ma descente vers l'infirmerie, essayant de rester aussi silencieuse que possible. Finalement, je voyais la porte de l'infirmerie au loin. Puis, je vis un aurore qui parlait à un surveillant au bout du couloir. Merde! Qu'est-ce qu'il fallait que je fasse? Fuir? Me cacher? Entrer en espérant qu'ils ne m'avaient pas vu? Crottin d'hyppogriffe! Il m'avait vu. Je m'avançai devant la porte de l'infirmerie, essayant d'entrer subtilement. Il s'approcha de moi, perplexe.

« Qui êtes-vous?
- L'infirmière Deerblew, quelle question! » Dis-je d'un ton assez assuré.

Je ne devait pas être assez convaincante puisqu'il se mit à rire. Visiblement, il ne me croyait pas.

« Toi? L'infirmière Deerblew? Totalement ridicu… »

Il avait maintenant retiré mon capuchon, découvrant mon visage. Enfin, celui de l'infirmière.

« Je… je suis désolé. Je vous avais pris pour une élève…
- Ne soyez pas ridicule. Vous pouvez continuer votre surveillance, il y a un élève à l'infirmerie que je dois voir aux deux heures pour vérifier son état.
- Bien, à plus tard alors… »

Je lui fit un signe de la tête et attendis qu'il tourne le coin du couloir pour reprendre mon vrai visage. C'était toujours un soulagement de reprendre ma forme originale. J'avoue que mon don m'avait sauvé de bien des situations. Les nouveaux enseignants ou surveillants dans l'école n'étaient pas toujours au courant et ils ne pensaient pas à vérifier mon identité en me posant des questions. Fière de mon coup, je me retournai pour regarder Claes. Il était dans un sal état. Le cognard ne l'avait visiblement pas manqué. Je m'approchai. Il avait vu toute la scène. Je ne savait pas comment interpréter son expression faciale. Était-il en train de rire de moi ou du surveillant? Me trouvait-il pathétique? C'était quand même pour lui que j'avais couru ce risque non? Je pouvais très bien retourner dans la tour et le laisser tout seule dans cette pauvre chambre où règne une ambiance de malade…
Revenir en haut Aller en bas
Claes E. Osborne
─ Elève ─
─ Sixième Année ─

Claes E. Osborne

─ Année d'Etude : 6ème Année
─ Baguette : 27.5 centimètres, bois de rosier et griffe de chimère.
─ Star sur l'Avatar : Nicolas Bemberg
─ Copyright & Co : Anya
─ Messages : 258


«Time of your life»
▬ Chanson du moment: Grégoire - Ta main
▬ Statut: Célibataire 8D
▬ La liste de tes potes:

« Ne soyez pas ridicule » - mr. osborne Vide
MessageSujet: Re: « Ne soyez pas ridicule » - mr. osborne   « Ne soyez pas ridicule » - mr. osborne EmptyLun 11 Jan - 1:03

    «Outch !»


Significatif n'est ce pas ? Mais je suppose qu'il serait plus commode de débuter par l'origine de cet onomatopée plutôt que par la fin. Alors commençons. Claes avait relevé ses lunettes de Quidditch et les avait placé sur son front, il voyait aussi bien avec que sans et commençait à se dire qu'il aurait du demander un sort imperméabilisant à Donald ou Mirka, étant Serdaigle ils devaient sans doute avoir ça sous le coude. La pluie battait son plein et pourtant l'équipe de Quidditch de Gryffondor avait quand même entraînement. Le capitaine était un véritable tyran. La cape volant derrière lui, le jeune Osborne était trempé jusqu'aux os et n'arrivait pas à distinguer clairement quoi que ce soit à plus d'un mètre. Les gouttes d'eau tombaient en pluie fine et serrée qui vous fouette le visage.

    « Osborne ! OSBORNE ! »


On l'appelait ? Avec ce temps, il n'était même pas capable de dire qui venait de dire quoi. Il vit à une vitesse affolante un cognard se diriger vers un des joueurs de l'équipe dont il ne distinguait pas le visage, et arriva juste à temps pour le renvoyer et permettre à l'autre de continuer de voler en tranquillité, si tranquillité il y avait. Comment, par Merlin, avait il pu voir un cognard par ce temps si il n'arrivait même pas à voir le bout de son balai ? L'habitude sans doute. Durant un match, le jeune homme n'avait même pas à se concentrer sur le score, juste sur ces balles noires infernales. A force, l'œil s'y accommode.

    « A gauche ! Attention ! »
    « Outch ! »


Pas si accommodé que ça, apparemment. Et voici donc l'origine de ce son, un bon cognard lancé à vive allure reçu dans les côtes, sans doute que cela ne fait pas toujours du bien. Le choc le fit basculer de son balai, qu'il tenta de rattraper d'une main au dernier moment. Sans doute aurait il pu tenir et remonter sur l'objet volant, vu sa bonne capacité physique, si seulement il n'avait pas tendu le bras se trouvant du côté où le cognard avait frappé. Il grimaça de douleur et lâcha prise, se préparant au choc sans doute fatal d'une chute qu'une bonne vingtaine de mètre pouvait lui fournir. Alors qu'il avait fermement clôt ses yeux pendant la descente infernale, il ressentit soudainement un courant chaud le faire ralentir, il flottait presque en l'air quand son dos toucha doucement le sol, mais sans doute pas assez car il ne put retenir un gémissement indiquant que ses cotes n'avaient pas du apprécier l'atterrissage. Il vit le capitaine atterrir rapidement au prêt de lui, paniqué et jeter son balai un peu plus loin.

    « Merde ! Osborne, tout va bien ? »
    « On va dire que ça pourrait aller mieux, je dois avoir une ou deux cotes de cassées. »
    « Tu as eu de la chance, tu aurais pu ne même plus pouvoir te relever, avec une chute comme celle ci. Qui t'as aidé ? »
    « Aucune idée, mon ange gardien qui doit être dans les gradins sans doute... Nom d'un scrout à pétard, j'suis pas fait en sucre mais si tu pouvais appeler l'infirmière ou n'importe qui, ça serait pas de refus. »
    « Ah, heu, oui ! Désolé ! »


Puis tout ce passa très vite, ou alors eut-il cette impression car la douleur déformait la réalité, allez savoir. Il du d'ailleurs sans doute s'assoupir, ou plutôt s'évanouir mais gardons sa dignité intacte voulez-vous ?, quand on le transporta car lorsqu'il se réveilla, il était dans les draps chauds de l'infirmerie, une odeur de médicament lui emplissant les narines.

    « Ah, je vois que Monsieur Osborne a décidé de se réveiller. »


Comme si c'était lui qui choisissait. Il jeta un regard dans un style très blasé à l'infirmière qui ne releva même pas l'air 'qu'est ce qu'elle raconte celle là ?' qu'il avait mit sur son visage. Claes remarqua qu'il était torse nue et qu'il avait une sorte d'atèle l'empêchant de convenablement bouger, bloquant son épaule ainsi que toute la partie gauche de son corps et il observa aussi plus amèrement que sa chemise ainsi que le pull de l'uniforme Quidditchien, placés sur une chaise à côté, avait été coupé pour pouvoir être retirés facilement. Il allait s'attirer les foudres du capitaine s'il ne les remboursait pas.

    « Je vous ai donné une potion anti-douleur, avant que vous ne vous évanouissiez, mais les effets commencent à s'estomper. Il faut maintenir votre côté emdomagé dans une position immobile, si vous voulez que vos os se reconstruisent convenablement. Ça risque d'être légèrement douloureux. Mais ça devrait allez pour un grand garçon comme vous, buvez ça. »


Elle posa sur la table de chevet une potion pétillante d'une couleur peu rassurante, mais avant que le Gryffondor n'ait pu lui poser des questions, elle s'était déjà déplacée vers un autre lit. Il attrapa donc le flacon et ni une ni deux, avala le liquide qui avait un goût aussi immonde que son apparence. Il grimaça. Quelle heure était il et combien de temps avait il dormit ? Il jeta un coup d'œil par la fenêtre et remarqua que la nuit était tombée - sans doute depuis un moment. Est ce que des personnes étaient venues lui rendre visite ? L'infirmière ferma le rideau qui encadrait le lit voisin à celui de Claes et s'adressa à lui.

    « Bon, il est déjà tard, je vais me retirer, si il y avait un cas d'urgence, utilisez le miroir qui est posé sur la table, mais faîte très attention, c'est un objet magique extrêmement rare, le même se trouve dans mes appartements et vous pourrez ainsi m'avertir, mais logiquement tout devrait bien se passer. Je ne vous souhaite pas bonne nuit, des os qui se reforment, ce n'est pas une partie de plaisir. »


Quelle amabilité. Il hocha de la tête et la regarda partir, mécontent car elle avait oublié de fermer son rideau et la lune haute dans le ciel baignait la pièce d'une lumière pâle. Alors Claes attendit, dix minutes peut être, que les effets de la potion apparaissent. Il ne put retenir un grognement de douleur, et dire que certaine personne se voyait reformer tous leurs os, lui n'en avait que trois à reconstituer et souffrait le martyre. La potion anti-douleur et celle qu'il venait de boire n'étant pas compatible, il n'avait plus qu'à subir le choix d'être rentré dans l'équipe. Mais peut être exagérait il la situation parce qu'il ne supporterait pas de passer toute une nuit éveillé, seul ? Il se souvenait qu'avant, il donnait le mot de passe de la tour des Gryffondors à Willemina et celle ci se glissait toujours dans son lit, vers les minuits. Ils avaient arrêté ce rituel à leur quatrième année, quand les garçons du dortoir d'Envy avait commencé à dire que dormir avec sa sœur, même jumelle, quand on a quatorze ans était louche. Sans avertissement, un bruit le fit sortir de sa nostalgie, l'infirmière avait elle oublié quelque chose ? Quand il vit le joli minois d'Oxana, caché sous le capuchon de sa cape, il ne put s'empêcher d'esquisser un sourire ; elle tombait à pique. Ce qui n'était sans doute pas de l'avis de l'auror qui l'interpela.


    « Qui êtes-vous?
    - L'infirmière Deerblew, quelle question! »
    « Toi? L'infirmière Deerblew? Totalement ridicu… »


Claes pouffa de rire tandis que l'homme s'excusait et qu'Oxana s'expliquait. S'il n'avait pas vu quelques secondes avant le visage de son amie, il y aurait sans doute cru. Quand elle fut sûre qu'il était partit, ses traits reprirent leur véritable forme et ses cheveux leur aspect initial. Le Gryffondor ne put qu'applaudir la prestation, ce qui lui tira un froncement de sourcil plutôt qu'un gémissement, autant faire le jeune homme courageux, il avait presque oublié que trop bouger était douloureux.

    « J'adore quand tu fais ça. »


Et il était sincère, il avait toujours aimé regarder Oxana changer la forme de son nez ou la couleur de ses cheveux, c'était vraiment fascinant. Soudain, une sorte de jappement ou de couinement sortit dont ne sait où le fit lever un sourcil.

    « Par contre, j'aime moins quand tu fais ça. »


Ironie bien sûr, mais qu'est ce qu'Oxana avait elle emporté ? C'est ce qu'il y avait dans son sac ? Il plaça son doigt sur ses lèvres et indiqua les autres lits aux rideaux fermés, montrant qu'ils devraient mieux chuchoter, qui sait s'il n'y avait que des élèves derrière ceux ci...
Revenir en haut Aller en bas
Oxana Brückmann
─ Elève ─
─ Sixième Année ─

Oxana Brückmann

─ Année d'Etude : 6ème Année
─ Baguette : bois de Prunellier; crin de Sombral; 29 cm
─ Star sur l'Avatar : Jeisa Chiminazzo
─ Copyright & Co : avatar:Beatnik beat; signature:
─ Messages : 68


« Ne soyez pas ridicule » - mr. osborne Vide
MessageSujet: Re: « Ne soyez pas ridicule » - mr. osborne   « Ne soyez pas ridicule » - mr. osborne EmptyLun 11 Jan - 2:44

    « Ne soyez pas ridicule » - mr. osborne 2hi5t36 « Ne soyez pas ridicule » - mr. osborne 1xzcwi lui et sa bouille d'ange
    ▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀

L'infirmerie m'avait toujours déplus. Autant j'avais passé presque toute ma première année dans cette affreuse salle, autant j'essayais de l'éviter maintenant. Malheureusement, j'avais visiblement le don de me trouver des amis tous aussi casse-cou que moi. Je savais bien que Claes n'avait pas voulu intentionnellement se faire frapper par un cognard mais, bon sang, il aurait pu faire attention non? Et puis, c'était quoi l'idée de ce gnome de jardin puéril de faire une pratique quand il pleut à boire debout? Puisque je ne faisais plus partie de l'équipe de Quidditch depuis que je faisais partie du Journal de Poudlard, je n'étais plus aussi au courant des pratiques et des matchs. Pourtant, je restais une grande fan et je tentais de rester au courant. De plus, ils avaient le même capitaine que l'année dernière. Je pouvais alors savoir à quel point il était orgueilleux. Il ne supportait pas de perdre un match. Nous pratiquions alors sans relâche. Je l'ai souvent confronté. Ça ne finissait jamais très bien puisque j'avais la mauvaise habitude de réagir comme la plupart des garçons: en venir aux coups. Il le méritait bien pourtant. J'avais bien le droit d'exprimer mon mécontentement quand il nous faisait pratiquer sous un soleil cuisant à 45°. Nous sommes une société libre non? C'est pour cette raison qu'il s'était bien réjoui de voir que je ne faisais pas partie de l'équipe. Il s'amusait même à me montrer les statistiques qui prouvaient que l'équipe était meilleure cette année. Il insinuait que c'était parce que je n'y étais pas. Moi, je préférais dire qu'elle allait alors être imbattable quand il ficherait le camp.

Toujours est-il que j'avais enfin réussi à me rendre à l'infirmerie, à berner un auror et rejoindre Claes. Celui-ci se risqua même à m'applaudir. Il était évident qu'il ne portait pas tout son attirail pour rien. Je pu percevoir une légère grimace dans son visage quand il osa taper des mains.

« J'adore quand tu fais ça. »

J'étouffai un rire. Il était l'une des seules personnes que je supportais bien, et que j'aimais même. Je me sentais bien et ne ressentais pas le besoin de cacher mon côté agréable avec lui, même si je ne pouvais parfois pas retenir certaines flèches empoisonnées. Heureusement, il ne les prenait pas trop personnelles et nous finissions par en rire. Si mon don pouvait en irriter plus d'un, il plaisait bien à Claes. Je ne m'étais jamais vraiment sentis "extra-terrestre" par rapport aux autres sorciers. Je trouvais ça bien pratique de pouvoir passer pour quelqu'un d'autre parfois. Malheureusement, j'avais encore quelques difficultés à me contrôler. J'étais bien heureuse que ça ce soit bien passé cette fois.

Puis, un petit jappement s'échappa de mon sac. Oups, je l'avais bien oublié celui-là. Le pauvre devait bien étouffer. J'avais prévus attendre encore un peu avant de lui donner, mais il semble bien que je devrais lui offrir tout de suite.

« Par contre, j'aime moins quand tu fais ça. »

J'avoue que ça faisait un peu suspect. Je grimaçai légèrement en voyant le signe qu'il faisait. J'avais tendance à oublier qu'il y avait plus d'un casse-cou à l'infirmerie. De plus, si la vraie infirmière se pointait, je serais dans de sales draps. La petite bête jappa une seconde fois, me signifiant qu'il en avait marre d'être dans un sac. J'ouvris lentement le sac. L'animal se débattait fougueusement et j'essayais de le prendre. Rien à faire. Je déposai alors le sac détaché mais refermé sur le lit. L'animal pouvait alors sortir mais on ne pouvait pas encore voir sa bouille d'ange.

« Je suis sûre que venant de lui, tu vas adorer ça. »

Finalement, le petit chiot finit par montrer son visage. D'abord son petit museau qui renifla l'air extérieur, puis ses petits yeux noirs. Il finit par sortir ses pattes et tout le haut de son corps. Le sac s'écrasa sous le poids du chiot et montra alors tout son corps. Il arborait une sorte de chou rose sur la tête. C'était une blague pour rire un peu du côté féminin de Claes. Le chiot se mit à renifler toute la surface du lit, s'approchant tranquillement de mon ami.

« Il est pas mignon? J'imagine pas le crétin qui l'avait laissé tout seul à la gare. »

J'avais déjà perdu un peu de mon entrain en pensant à l'idiot qui s'était débarrassé de lui. Il y a vraiment des gens sans cœur dans ce monde. Même si je pouvais ressembler à l'un d'eux parfois, je continuais de les détester. C'est un peu comme si ce n'était pas un ballon qui avait frappé Claes, mais bien quelqu'un. Et bien, ce quelqu'un, je lui aurais réglé son compte. Il n'y avait jamais vraiment eu rien de plus que de l'amitié entre nous. J'avais déjà assez de difficulté à aimer un ami correctement, j'imagine que si je me mettais à aimer quelqu'un, il ne vivrait pas vieux. L'amour ne m'a jamais vraiment réussi. C'est une des seules personnes avec qui je n'ai pas à expliquer mes sautes d'humeurs, mes remarques déplaisantes et mes rancunes. Et j'irais gâcher ça? Certainement pas. On ne jette pas des amitiés comme ça par la fenêtre comme on pourrait le faire avec des chats…

(Je réponds tout de suite parce que je ne pourrai pas avant Jeudi, j'avoue que c'est pas mon meilleuur... « Ne soyez pas ridicule » - mr. osborne 593770 )
Revenir en haut Aller en bas
Claes E. Osborne
─ Elève ─
─ Sixième Année ─

Claes E. Osborne

─ Année d'Etude : 6ème Année
─ Baguette : 27.5 centimètres, bois de rosier et griffe de chimère.
─ Star sur l'Avatar : Nicolas Bemberg
─ Copyright & Co : Anya
─ Messages : 258


«Time of your life»
▬ Chanson du moment: Grégoire - Ta main
▬ Statut: Célibataire 8D
▬ La liste de tes potes:

« Ne soyez pas ridicule » - mr. osborne Vide
MessageSujet: Re: « Ne soyez pas ridicule » - mr. osborne   « Ne soyez pas ridicule » - mr. osborne EmptyDim 17 Jan - 20:38

« Ne soyez pas ridicule » - mr. osborne 100117031313709534

A bien dire, ce qu'il y a de
meilleur dans l'homme, c'est le chien.





Claes n'était dans l'équipe de Quidditch que depuis cette année et n'avait donc pas rencontré Oxana par ce biais, mais avoir une passion commune n'avait fait que les rapprocher. Enfin, passion, c'était vite dit. Le jeune Osborne s'était engagé - non pas dans l'armée mais vu le capitaine, on pourrait s'y croire – dans l'équipe seulement parce qu'il avait utilisait l'argument fatal. « Je me suis renseigné, et je sais pourquoi tu détestes le Quidditch. Feu ta sœur était douée elle aussi non ? Je pense qu'elle aurait été contente de te voir pratiquer le sport qu'elle aimait tant. » pour être précise. Il avait refusé inlassablement pendant une bonne semaine chaque demande de l'autre Gryffondor, qui l'avait seulement vu donner un coup dans une pierre avec une batte / bout de bois improvisée pour expliquer le principe de base-ball à une Poufsouffle en difficulté avec l'étude des moldus. Dans tous les cas, Claes avait beaucoup réfléchit à la question, et commençait à se dire que ce sport pouvait être amusant, pratiqué autre part qu'au fond de son jardin pendant les grandes vacances. C'était sans doute l'actuelle plus grande faiblesse du brun, mentionner sa sœur le faisait soit s'énerver en moins de deux secondes, soit adhérer complètement à ce que vous disiez, même s'il en avait à la base rien à faire. Mais dans la plupart des cas, la première option était plus souvent ressentie par ceux qui osait mentionner son nom, il fallait croire que ce jour là, Envy était de bonne humeur et l'entraîneur dans un moment de chance. C'est ainsi que Claes fut prit et connut le perfectionnisme épuisant de celui qui l'avait suivit pendant une semaine, répétant sans cesse : Je t'en supplie, rejoins l'équipe ! Bref, c'était actuellement grâce ou à cause de ce sport que le Gryffondor était cloué au lit de l'infirmerie et qu'Oxana s'était risquée à venir lui rendre visite. Ah, la sacré Oxa'. C'était une très bonne amie de Claes, malgré son caractère, il ne pouvait pas se passer d'elle. Une journée où il ne la voyait pas était une mauvaise journée, mais après tout, étant dans la même maison ainsi que dans la même année, il était presque impossible – à part quand on se casse une côte et qu'on reste cloitré à l'infirmerie, et encore – que les deux Lions ne se croisent pas plus d'une fois. Et dire que tout avait commencé parce que le rouge et or, prit de curiosité, avait fouillé dans les affaires de la brunette pour observer ses dessins. Indiscret ? Non, du tout, qu'est-ce qui vous fait penser ça ?

Mais revenons en à la situation présente, la jeune Brückmann se décida enfin à ouvrir le fameux sac des plus suspects, en vu des bruits qui s'en échappaient. Et en plus, quelque chose avait l'air d'être comme un lion en cage à l'intérieur, vu avec quelle fougue il se débattait ! Qu'avait elle trouvé ? Tout sauf un Scrout à Pétard, par pitié. Oxana déposa le sac sur le lit, sous le regard perplexe du blessé.

    « Je suis sûre que venant de lui, tu vas adorer ça. »


Doucement, un chiot pointa le museau en dehors de ce qui le retenait enfermé et doucement sortit du sac. Un chien ! Oxana lui avait ramené un chien ! Claes adorait les canidés et en particulier ceux ci. Enfin, il fallait surtout savoir qu'il adorait les chiots seulement, il avait un faible pour tout ce qui était mignon, une autre de ses faiblesses. Mais ça, par contre, c'était un secret et un gros. Presque personne n'était au courant de son aptitude à aimer tout ce qui était petit et craquant. Ça en ferait tomber plus d'un de haut. Car même si en apparence il se la jouait rebelle-j'en-ai-rien-à-faire-j'suis-froid-comme-un-iceberg, en réalité, si on prenait le temps de le connaître, il en ressortait quelqu'un de tout à fait différant. Mais sa carapace, suite au 'délaissement' qu'il avait ressentit quelques années précédemment, n'avait fait que se renforcer.

...Mais qu'avait il sur la tête ? Envy reconnaissait bien là les blagues de la Gryffon' et esquissa un sourire amusé. Il tendit doucement une main, d'une pour ne pas effrayé le chiot, et de deux pour ne pas avoir mal avec des mouvements trop brusques, l'animal vient doucement renifler le bout de ses doigts et se laissa caresser

    « Il est pas mignon? J'imagine pas le crétin qui l'avait laissé tout seul à la gare. »

    « Rha, tu me tortures. J'aimerai bien lui faire un câlin-de-la-mort-qui-tue-spécial-'T'es trop mignon'-made-in-Claes, mais j'ai déjà du mal à le caresser... »


Oxa' l'avait trouvé ? Alors peut être que son maître ne l'avait pas vraiment abandonné.

    « Mmh, tu ne penses pas que c'est possible que le crétin l'ait, pendant un moment d'inattention, laissez filer et qu'il l'ait cherché pendant des heures durant, mais que ne le retrouvant pas, parce qu'une adorable Gryffondor l'avait recueillit, ait abonné ces recherches à contre-cœur ? Et dans ce cas, ce serait aussi possible qu'il appartienne à un élève de Poudlard plutôt imprudent »


Soudain, retentit au loin des bruits de pas, vraisemblablement des talons, assez pressés. Claes jeta un regard à la Lionne. Sans doute l'infirmière, mais pourquoi revenait elle un bon quart d'heure après s'en être allée ?

    « Cache toi derrière le rideau et dis à celui qu'il y a derrière de se taire ! »


Derrière le dit rideau blanc se trouvait un première année de Poufsouffle qui avait prit un peu trop de nez-en-sang, lui créant des saignement impossible à stopper, la soigneuse avait du passer une heure sur son cas pour ne rien trouver de très concluant à part un sort qui certes lui faisait stopper la fuite de sang mais avait donné une couleur rouge pétant à son teint. S'il avait été chez les Courageux, ça aurait pu passer pour un maquillage de mauvais goût, mais pour un Blaireau... Tandis qu'Oxana se cachait de justesse, emportant son sac et son chiot - et devait se retrouver face à un gamin écrevisse, endormit ou non - l'infirmière poussa la porte avec un air agacé.

    « Il se trouve que j'ai oublié de donner à ce pauvre Serdaigle son médicament ! Je suis débordée en ce moment. »


Elle devait sans doute s'adresser à Claes, puisque son rideau était le seul non tiré. Celui-ci aussi hocha la tête, comme s'il compatissait alors qu'il était plutôt anxieux qu'Oxana se fasse découvrir alors qu'elle était venue lui rendre visite. Il vit la jeune femme saisir un flacon qui trainait sur son bureau et se rendre à l'extrémité de la pièce, où elle du sans doute réveiller le 'pauvre Serdaigle', car des ronchonnements agacés et quelques paroles comme : « Ho non, pas ce truc dégueu... » mirent de plus mauvaise humeur encore la demoiselle soignante. « C'est bien la peine de se lever ! » Elle partit tout aussi rapidement qu'elle était venue, claquant la porte, énervée, faisant rouspéter une bonne moitié des malades – imaginaires ou non – qui commençaient à trouver le sommeil. Envy attendit une ou deux minutes, s'assurant qu'elle ne reviendrait pas tout à coup parce qu'elle avait de nouveau oublier de faire il ne savait quoi puis demanda, tout en chuchotant :

    « Oxa' ? Tout vas bien ? Tu peux venir, elle est partit. »





( Holala, je suis désolée du temps que j'ai mis :O On va dire que j'ai pas eu une minute à moi cette semaine, j'ai que mon dimanche de tranquille Razz Et puis, arrêtes, ta réponse est super ;D ♥️ - 'Comme on pourrait le faire avec les chats' > MDR ! J'adore « Ne soyez pas ridicule » - mr. osborne 803133 )
Revenir en haut Aller en bas
Oxana Brückmann
─ Elève ─
─ Sixième Année ─

Oxana Brückmann

─ Année d'Etude : 6ème Année
─ Baguette : bois de Prunellier; crin de Sombral; 29 cm
─ Star sur l'Avatar : Jeisa Chiminazzo
─ Copyright & Co : avatar:Beatnik beat; signature:
─ Messages : 68


« Ne soyez pas ridicule » - mr. osborne Vide
MessageSujet: Re: « Ne soyez pas ridicule » - mr. osborne   « Ne soyez pas ridicule » - mr. osborne EmptyDim 24 Jan - 0:04

L'odeur des instruments désinfectés avait tôt fait de me donner mal au cœur. Même si cet endroit m'avait toujours rebuté, j'y étais allée très souvent. Bien sûr, le Quidditch y était pour quelque chose, mais j'avais aussi eu quelques aventures avec le saule cogneur, d'autres élèves et même quelques animaux du cours de soins aux créatures magiques. Heureusement (ou malheureusement, à vous de voir), j'avais beaucoup de difficulté à me contrôler quand "l'instinct de survie" prenait le dessus. Ainsi, quand j'allais avec des copains dans la forêt interdite et qu'on se faisait attaquer par une créature quelconque, je réussissais toujours à me sortir de là et rejoindre Poudlard même si je venais de me faire déchirer la peau. C'était comme une sorte d'adrénaline qu'on m'injectait en dose bien trop forte dans mon organisme.

En fait, ça n'est arrivé qu'une fois. Un animal inconnu que j'avais sûrement vexé comme je le fais toujours avec les animaux (et les humains). Il m'avait sauté dessus et mes amis s'étaient éloignés, essayant des sorts inutiles sur la bête. Mes cheveux changeaient de couleur. Mon visage prenait même une forme animale. Je me débattais comme une déchaînée, frappant aveuglément tout ce qui bougeait. Je me suis surprise à lancer de drôles de bruits. Des grondements sourds. Car oui, quand je m'étais transformée, il semble que ma transformation avait été si complète qu'elle avait atteint mes cordes vocales. Ma professeure de métamorphose, étrangement peu étonnée de mon aventure, a bien essayé de me faire répéter ce genre de transformation, mais en vain. Selon elle, seule cette adrénaline pouvait me changer à ce point là. Comme elle disait si bien: « Les métamorphomages ne sont pas une science exacte comme peut l'être la métamorphose traditionnelle. Ils ne peuvent pas transformer complètement leur corps en animal, mais ils peuvent bien changer le visage. Dans ton cas, je suis assez étonnée que tu aies pu changer ton timbre de voix. » Je savais à présent pourquoi elle tenait tant à me faire répéter ma transformation. Elle ne me croyait pas. J'aurais dû m'en douter. Si plusieurs s'imaginaient que la métamorphomage était la chouchou du professeur de métamorphose, ils se mettaient le doigt dans l'œil. Elle se disait qu'un don comme le mien était gaspillé avec moi, que cette paresseuse ne pourrait jamais réaliser le plein pouvoir d'un métamorphomage. Selon moi, elle était surtout jalouse d'avoir eu à faire autant d'études pour en arriver à un niveau inférieur au mien.

Chassant toutes ses pensées un peu trop lointaines, j'essayai de regarder le spectacle que j'attendais depuis un moment: Un Claes tout attendri qui essaie tant bien que de mal de cajoler le petit chiot.

« Rha, tu me tortures. J'aimerai bien lui faire un câlin-de-la-mort-qui-tue-spécial-'T'es trop mignon'-made-in-Claes, mais j'ai déjà du mal à le caresser... »

C'était bien le genre de commentaire que j'attendais de lui. J'échappai un léger rire, essayant de ne pas me mettre à rire comme une débile aux petites heures du matin à l'infirmerie. Toujours est-il que Claes ne cessait de me surprendre. Quand je le voyais parler à d'autres hystériques qui le suivaient, il semblait si indifférent et froid. Tout le contraire du petit-malade-complètement-gaga-devant-un-chiot. J'imagine qu'il essayait de préserver un minimum de dignité à l'extérieur. Seul moi connaissais sa faiblesse pour tout ce qui appartient au champ lexical du mot "mignon".

« Tu sais bien que c'est fait exprès. »

Non, en fait, je n'avais pas pensé à ce que son manque de mobilité pouvait causer par apport au chien, mais je dois avouer que c'était assez drôle à regarder pour l'instant.

« Mmh, tu ne penses pas que c'est possible que le crétin l'ait, pendant un moment d'inattention, laissez filer et qu'il l'ait cherché pendant des heures durant, mais que ne le retrouvant pas, parce qu'une adorable Gryffondor l'avait recueillit, ait abonné ces recherches à contre-cœur ? Et dans ce cas, ce serait aussi possible qu'il appartienne à un élève de Poudlard plutôt imprudent »

Je crois que je lui aurais retiré le chiot s'il n'avait pas mentionné l'adorable Gryffondor que je suis. Il était toujours là à penser à toutes les éventualités. Une des choses qui m'énervait chez lui. Ne pouvait-il pas simplement dire merci?

« Connais-tu le pourcentage de chance que ce crétin soit à Poudlard, qu'il soit vraiment bien intentionné, qu'il ne lui ait pas mit de collier et qui l'ait cherché pendant des heures? J'y ai pas trop pensé moi. Et puis, si il avait vraiment été tout seul? Est-ce que ça vaut le risque que cet adorable trésor reste tout seul dans la rue? »

J'en profitai pour lui retirer momentanément le chien et le prendre dans mes bras, froissant la peau de son visage pour lui donner un air encore plus craquant. Puis, sans crier gare, une meute de deux talons hauts s'approcha de nous. Mes cheveux tournèrent au violet, signifiant mon inquiétude.

« Cache toi derrière le rideau et dis à celui qu'il y a derrière de se taire ! »

Sans prendre le temps de lui répondre, j'entrai rapidement le chien dans le sac et traversai le rideau pour me retrouver face à face avec un première année. Il avait visiblement eu un problème avec le nez-en-sang ou un malentendu avec un camarade. Malheureusement, il ne dormait que d'un sommeil léger, se réveillant à mon arrivée dans sa minuscule chambre. Je lui fis signe de se taire avec mon doigt sur la bouche. Pourtant, il semblait décidé à se mettre à pleurer. Il ne semblait pas apprécier mes cheveux couleur prune. Je devais user de créativité puisque l'infirmière était arrivée.

« Il se trouve que j'ai oublié de donner à ce pauvre Serdaigle son médicament ! Je suis débordée en ce moment. »

Mon cerveau surchauffait alors que le petit s'apprêtait à me trahir. J'avais vraiment envie de le balancer par la fenêtre. Mon regard noir ne semblait que l'inciter à hurler. Dans d'autres situations, je n'aurais eu d'autres choix que de l'immobiliser. Mais, puisque le temps manquait et que le moindre mouvement brusque alerterait l'infirmière, j'ai décidé d'en faire autrement. Je mis ma main sur sa bouche et lui fit signe d'attendre. Ne sachant vraiment plus quoi faire, j'attrapai un morceau de papier et me créai un chapeau de fortune. Le garçon semblait intrigué. Je dessinai à la va-vite une fée avec le même horrible chapeau qui reposait sur ma tête. Je changeai aussi mon visage, allongeant mes oreilles et adoucissant mes traits. Normalement, ce genre de plaisanterie n'amuserait même pas un première année, mais il semblait un peu immature. Je continuai alors à le distraire jusqu'à ce que l'infirmière claque la porte.

« Il est maintenant temps de te réveiller.
- Mais je suis réveil…
- Non,non,non. Tu rêves en ce moment.
- Mais c'est possible d'avoir les cheveux violets! Ma professeure de métamorphose m'a dit…
- Mais moi, c'est un pouvoir spécial pour les fées. Regarde comme c'est joli! »

Mes cheveux passèrent maintenant au rose, montrant que je fulminais de l'intérieur. Cette vieille bique, il fallait qu'elle vienne me gâcher la vie ici aussi!

« Il faut que tu m'écoutes si tu veux que je reviennes dans tes rêves. Alors, tu vas fermer les yeux et à 3, tu vas te réveiller. Un… Ne triche pas hein. Deux…
- Oxa' ? Tout vas bien ? Tu peux venir, elle est partie.
- Trois! »
Je sortis en trombe de son petit dortoir échappant de justesse au regard du garçon. Ainsi, à la fin du compte à rebours, je n'étais plus avec le petit. Je mis ma main sur la bouche de Claes pour qu'il se taise. J'attendis quelques minutes. J'avais encore mon chapeau de papier en forme de cône sur la tête. Je changeai tranquillement ma forme de visage pour revenir à sa forme originale. Je posai un regard meurtrier sur Claes, lui signifiant très clairement: Si tu ris, t'es un homme mort.
À peine quelques minutes plus tard, j'entendis les ronflements de notre voisin d'à côté. Enfin soulagée, mes cheveux reprirent leur couleur d'origine. Je sortis le chien du sac et je jettai mon chapeau à terre. Je grimaçai à la seule pensée que je venais de me ridiculiser devant ce morveux. Je fusillai mon "ami" du regard.

« Tu me revaudra ça. » dis-je en pointant le minable chapeau qui gisait sur le sol.

(La première partie est un peu longue selon moi, mais j'aime bien la dernière xD. Oxana n'est pas près de te le pardonner)
Revenir en haut Aller en bas
Claes E. Osborne
─ Elève ─
─ Sixième Année ─

Claes E. Osborne

─ Année d'Etude : 6ème Année
─ Baguette : 27.5 centimètres, bois de rosier et griffe de chimère.
─ Star sur l'Avatar : Nicolas Bemberg
─ Copyright & Co : Anya
─ Messages : 258


«Time of your life»
▬ Chanson du moment: Grégoire - Ta main
▬ Statut: Célibataire 8D
▬ La liste de tes potes:

« Ne soyez pas ridicule » - mr. osborne Vide
MessageSujet: Re: « Ne soyez pas ridicule » - mr. osborne   « Ne soyez pas ridicule » - mr. osborne EmptyLun 22 Fév - 2:23

    « Connais-tu le pourcentage de chance que ce crétin soit à Poudlard, qu'il soit vraiment bien intentionné, qu'il ne lui ait pas mit de collier et qui l'ait cherché pendant des heures? J'y ai pas trop pensé moi. Et puis, si il avait vraiment été tout seul? Est-ce que ça vaut le risque que cet adorable trésor reste tout seul dans la rue? »

    « Une vraie samaritaine mon chou. »


Mais non, ce n'était en aucun cas ironique. Enfin... Si. Légèrement. Oxana était réputée pour être quelqu'un d'assez farouche et Claes avait mit un temps fou avant que la lionne n'accepte sa présence. En même temps, prendre quelqu'un en train de fouiller dans ses affaires n'était pas une bonne façon de commencer une relation amicale. Puis avec le temps et les efforts perpétuels du jeune Osborne, les liens s'étaient tissés d'eux mêmes. Pourquoi avait-il décidé de se lier d'amitié avec elle ? C'est sûr qu'en temps normal, il aurait laissé tombé et serait allé voir quelqu'un d'autre. Mais elle, elle, n'était pas pareille. Avait la même passion que Will. Alors il avait eut de quoi être surprit, d'une, une fille sur une moto n'était pas banale et de deux, qui est sorcière qui plus est ! Enfin, dorénavant, le fait qu'elle chevauche des motos n'était plus le fait pour lequel il s'intéressait à Oxana, ils avaient réussis à lier une relation complice. Mais, une nouvelle fois, revenons en à l'instant présent : quand l'infirmière excédée avait décidé d'enfin commencer à quitter – et pour de bon cette fois ci – son lieu de travail. Se faisait elle payer pour ses heures supplémentaires ? En tout cas, ce boulot n'était pas des plus tranquilles, il fallait sans cesse essayer de repérer les faux semblants des élèves plus exposer à la mythomanie que les autres.

Les yeux de Claes se mirent alors à se fermer sans son consentement, sans doute un effet des médicaments et potions qu'elle lui avait fait prendre. * Non, pas maintenant, ce serait dommage de rater ce qu'il s'est passé de l'autre côté du rideau... * Il lutta donc, pendant que la femme soignante donnait le fameux remède au Serdaigle, car les légers bruits de conversations qu'il avait cru entendre laissait présager quelque chose … D'étrange. En espérant que la colère de la rouge et or ne lui retombe pas dessus.

Après l'alerte 'disparition-de-la-rabat-joie', Oxana sortit presque immédiatement en trombe et mit sa main sur la bouche du brun, l'empêchant de dire quoi que ce soit. Il ne put donc qu'hausser les sourcils de surprise, il s'attendait à beaucoup de choses, sauf à ça. Il avait conscience que derrière le rideau se trouvait un première année assez pleurnichard, vu la façon dont il rechignait à prendre sa potion, répétant à tue-tête qu'il n'avait pas mal et que son nez arrêterait sans doute de saigner quand il n'y aura plus de sang dans son corps, méthode risquée, mais tout de même.

Il eut le droit à une jeune femme très peu... Oxana. Les traits de son visage était doux, malins, et ses oreilles étrangement pointues et longues, sans compter sur l'espèce de chapeau qui trônait sur sa tête. Une … Fée ? Il en aurait bien rit, mais le regard tueur qu'elle lui jetait le dissuadait aussi rapidement que l'idée lui venait. Le visage connu de son amie reprit rapidement sa forme originelle, elle dut rester quelques minutes comme ça, l'empêchant encore et toujours de prononcer ne serait-ce un mot. Quand des ronflements sonores firent leurs apparitions vers la droite du blessé, il comprit qu'elle attendait simplement de savoir s'il dormait, pour que ses cheveux – qui était passés au violet / rose à cause de son anxiété – reprennent le colorie châtain foncé qu'il leurs connaissait. Quand elle sortie le chiot du sac, Claes n'osait toujours rien dire. C'était Oxana tout de même, dans ces moments là, il fallait la prendre avec des pincettes. Son :


    « Tu me revaudra ça. »


Le lui indiquait clairement. Sans doute aurait il pu sortir quelque chose comme : Ça n'enlève rien de ton élégance – et il aurait eut le droit à un boudage incomparable pour cette phrase – ou encore : Ça te donnait un p'tit charme - qui lui aurait valu aussi le même sort - si seulement l'importante dose de traitements ne commençait pas à prendre le dessus sur son esprit, à croire qu'elle lui avait rajouté des somnifères. L'infirmière le connaissait bien, et elle avait du se dire qu'un peu de repos au calme ne lui ferait pas de mal, en vu de toutes les soirées qu'il avait, et jeunes filles qu'il ramenait dans son dortoir. Quoi que, elle ne le connaissait peut être pas à ce point et avait juste voulu le materner un peu trop. Ce que les professeurs avaient commencé à faire après la mort de sa sœur. Attitude qui était vite passée, Claes – même en deuil et aux proies d'hallucinations – restait, peut être au début plus distant et froid, le Claes d'origine, celui qui dort en cours, répond de travers de son plein gré et réplique ironiquement aux enseignants. En tout cas, ses paupières se faisaient lourdes, d'un poids étonnant et se fermaient petit à petit, toujours un peu plus.


    « Tu sais ...que je... »


Et bien non, elle ne saurait jamais ce qu'il..., puisqu'il venait de clore ses yeux et de tomber dans un sommeil immédiat. Elle lui en voudrait sans doute, après ça, elle qui s'était déplacée à perte et fracas, emmenant un chiot car elle avait connaissance de son faible. Il n'oublierait pas de la remercier, même s'il aurait peut être le droit à des réprimandes.


Le temps de malade que j'ai miiis >< Et en plus c'est nul ;_; [ Post bizarre aussi faut dire, clore un sujet comme ça xD En même temps, t'es pas censée être à Poudlard là ♥️ ] On se rattrapera dans le prochain RP « Ne soyez pas ridicule » - mr. osborne 803133
Revenir en haut Aller en bas
Oxana Brückmann
─ Elève ─
─ Sixième Année ─

Oxana Brückmann

─ Année d'Etude : 6ème Année
─ Baguette : bois de Prunellier; crin de Sombral; 29 cm
─ Star sur l'Avatar : Jeisa Chiminazzo
─ Copyright & Co : avatar:Beatnik beat; signature:
─ Messages : 68


« Ne soyez pas ridicule » - mr. osborne Vide
MessageSujet: Re: « Ne soyez pas ridicule » - mr. osborne   « Ne soyez pas ridicule » - mr. osborne EmptyJeu 25 Fév - 4:04

Je n'avais pas peur du ridicule, mais je ne le cherchais pas non plus car il ne me faisait pas toujours rire. J'étais quand même assez susceptible et j'en étais consciente. Ça ne m'amusait alors pas du tout de jouer les lutines devant un garçon de première. J'avais plutôt envie de l'embrocher. Il me regardait de ses petits yeux perplexes en attendant la preuve qui prouverait mon identité. Mes cheveux violets semblaient assez convaincants. Je ne sais pas si c'était parce que j'avais toujours été fille unique que je n'avais jamais été douée avec les enfants. Disons que j'ai eu aussi plusieurs autres raisons de développer cette aversion que j'ai envers les enfants. En première année, je n'étais pas vraiment comme les autres enfants. Un peu plus mature en un certain sens et surtout plus solitaire. La fille aux cheveux rose ne s'intégrait pas facilement. Tout le monde me connaissait de vue sans trop savoir qui j'étais. Ils savaient alors en s'approchant qu'il n'y avait rien de drôle à se promener avec elle. Elle faisait des crises, elle était sarcastique, farouche… Je crois que si j'avais vraiment voulu être aimée, j'aurais pu trouver une façon de tourner ma différence à mon avantage et devenir plus populaire. Le seul problème était que je n'avais nullement envie d'être populaire, ou même aimée. Pour la simple et bonne raison que c'était trop facile de mettre un masque doré pour cacher un défaut du visage.

« Tu sais ...que je... »

QUOI? Après tout ça, il allait s'endormir sans rien dire? Qu'est-ce qu'il croyait? Que j'allais revenir après qu'il m'ait abandonné dans l'infirmerie. J'étais avec lui depuis à peine vingt minutes et il trouvait déjà le moyen de se débarrasser de moi? Je respirai par le nez, essayant de me calmer. Malheureusement, mes cheveux roses fluo me trahissaient. Il était facile de savoir mon humeur. De toute façon, en ce qui attrais à mes humeurs, j'étais une très mauvaise menteuse. Je pris alors le chapeau en forme de cône qui venait de me sauver la vie et je le posai sur la tête de Claes. Je mis alors mon capuchon sur ma tête pour cacher mes yeux. Pouvais-je vraiment lui en vouloir? Oui. Était-ce légitime? Non. Il ne méritait pas ça, mais je savais qu'il me serait impossible de ne pas lui en reparler. Après tout ce que j'avais traversé pour venir le voir! Il n'aurait pas pu au moins faire l'effort de rester éveillé? Non, je devais être bien trop ennuyante!

Une porte qui s'ouvre, un autre auror, il m'avait vu. Je sortis en trombe de l'infirmerie suivie de l'auror et d'un autre professeur qui venait de s'ajouter. J'ignorais ce qu'ils voulaient. Ils ne seraient pas venus à deux pour me mettre une retenue non? Ils étaient venus pour moi. Ils savaient que j'étais ici. Même si je savais au fond de moi que ça ne servait à rien de fuir, je partis, essayant au moins de me faire arrêter ailleurs que sous les yeux de Claes et des autres malades.
`

(Petite réponse pour clore le sujet...)
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé




« Ne soyez pas ridicule » - mr. osborne Vide
MessageSujet: Re: « Ne soyez pas ridicule » - mr. osborne   « Ne soyez pas ridicule » - mr. osborne Empty

Revenir en haut Aller en bas
 

« Ne soyez pas ridicule » - mr. osborne

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Thalamus Abditus :: « Les Reliques » :: ■ Archives ;-
Créer un forum | ©phpBB | Forum gratuit d'entraide | Signaler un abus | Forum gratuit