Abygail J. Adamson─ Admin & Préfète ─ ─ Sixième Année ─
─ Année d'Etude : 6ème Année ─ Baguette : elle est faite de cerisier, avec à l'intérieur un crin de licorne, animal doux, mon parfait contraire. Elle mesure vint-sept cm. ─ Star sur l'Avatar : ♦ Kristen Stewart ─ Copyright & Co : © psychozee ─ Messages : 745
«Time of your life» ▬ Chanson du moment: The Wreckers ▬ The Good Kind. ▬ Statut: Célibataire et désespérément en manque de meilleur ami. ▬ La liste de tes potes:
| Sujet: L'amitié double les joies et réduit de moitié les peines. · Mary ♥ Mar 26 Jan - 12:25 | |
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Le mur froid semblait me renvoyer ma douleur. Etait-elle tellement forte qu'il ne parvenait pas à la supporter ? Je n'avais qu'à garder mes problèmes pour moi, me disait-il. Je l'entendais murmurer à mon oreille, comme le souffle du vent. Mais peut-être était-ce juste le vent. Je ne parvenais plus à faire la différence entre le fiction et la réalité, de toute façon. Ma tête hurlait à la mort, mes joues se dissolvaient sous les larmes salées qui y coulaient, inlassablement intraitables. Mes muscles me faisaient mal à force de ne pas servir. Depuis quand étais-je assise ? Trois minutes ? Trois heures ? Les heures s'écoulaient me semblant des secondes. La douleur physique n'était rien, comparée au mal qui me secouait toute entière de l'intérieur. La tempête se déchaînait. Dans l'océan qu'est la vie, la mémoire n'est qu'un petit bateau à peine plus grand que mon pouce. Je voulais tout oublier, sombrer dans les ténèbres, et oublier pour toujours ce qui s'était passé ce matin.
Il me manquait cruellement, alors que je l'avais vu moins de douze heures auparavant. Peu importait le manque, c'était plutôt la manière. Je voyais toujours danser devant mes yeux les flammes bleues impitoyables qui s'étaient refermées sur lui. En regardant les étoiles, ce soir-là, je m'imaginais Josh. J'espérais qu'il avait retrouvé Sophia, là-haut. J'étais tellement abrutie que je cru même le voir dans le ciel, me souriant. Mon coeur avait eu un raté, et mes pleurs avaient redoublé d'intensité. Après son arrêt, il avait commencé à battre frénétiquement. La fenêtre était terriblement haute, et elle était fort basse. Il me suffisait de monter sur le rebord, et de me laisser glisser. Glisser dans le vide, dans l'inconscience, dans le noir, dans la mort. La souffrance disparaîtrait. Je le retrouverais. Ce fut à cet instant que l'image d'Aaron et de Mary s'imposa dans mon esprit. Aaron et moi étions les derniers survivants de notre trio. Et Marilyn... je la considérais comme ma soeur. Elle était à Serdaigle, mais elle était tellement... mon double. Vous voyez, comme les deux pièces d'un puzzle qui s'emboîtent. Le puzzle de la vie. Et on venait de perdre la pièce de Josh...
Je ne sais pas quand je m'endormis. Malgré la fraîcheur de l'escalier, l'inconfortable position dans laquelle je me trouvais, les larmes qui continuaient à se déverser. Je ne sais pas quand, mais je sus lorsque je me réveillais. J'entendais des pas qui montaient les marches. Trop engourdie pour bouger, je me contentais de rester immobile. Si c'était là un professeur, il comprendrait je suppose. Tout le monde dans cette école savait à quel point je tenais à mon meilleur ami. Les larmes, intraitables et la douleur, inimaginable, persistèrent et les sanglots repartirent, silencieux. Mes yeux se refermèrent d'eux même. Je n'étais pas contre qu'on me trouve. J'étais partagée entre l'envie de rester seule et celle d'avoir de la compagnie.
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